Lualaba : Un présumé militant de l'UDPS condamné à un an de prison ferme

 




Par Dynamik Infos.com





Le 10 janvier 2025, une décision importante a été rendue concernant une affaire liée à l’incitation à la haine tribale et à la diffusion de contenu xénophobe sur internet. L’individu en question, M. Kabengele, a été jugé et condamné par le parquet des grandes instances de Kolwezi après une audience en flagrance. 

M. Kabengele, un homme se faisant passer pour un général à Tenke et prétendant appartenir à l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), a été accusé d’"association de malfaiteurs", d’"incitation à la haine tribale" et de la "diffusion de contenus à caractère tribal" sur internet. 

La justice a statué qu’il était responsable de la diffusion de contenus xénophobes, racistes et tribaux à travers un système électronique.

Ainsi, M. Kabengele a été condamné à une peine de 12 mois d’emprisonnement ferme, une sentence qui reflète la gravité de ses actes. 

L'infraction de la diffusion de contenus haineux en ligne a été retenue contre lui, et cette peine illustre la détermination des autorités à réprimer les discours divisifs et dangereux pour la cohésion sociale.


Une double peine pour incitation à la haine raciale et tribale


Outre la condamnation pour la diffusion de contenu xénophobe, M. Kabengele a également été reconnu coupable d'incitation à la haine raciale et tribale, un acte qui a été jugé comme ayant un impact significatif sur la stabilité sociale et la paix entre les communautés. 

Pour cette infraction, il a été condamné à une peine de 6 mois de prison supplémentaires.

Le tribunal a jugé que les deux infractions avaient été commises en concours idéal, c'est-à-dire que les actes étaient liés et se renforçaient mutuellement dans la commission des délits. 

En conséquence, M. Kabengele a écopé d’une peine principale d’une année de sévices pénaux, suivie d’une arrestation immédiate. Cette décision montre la sévérité avec laquelle la justice traite les actes de haine qui minent l’unité nationale.


Le cas de Kabeya Kabeya : un acquittement


Le complice présumé de M. Kabengele, identifié sous le nom de Kabeya Kabeya, a quant à lui été acquitté. L'accusation d’association de malfaiteurs n’a pas pu être établie à son encontre, ce qui a conduit à son acquittement. 

Ce verdict rappelle que la justice doit être fondée sur des preuves solides et que la présomption d'innocence est un principe fondamental de l’État de droit.


Réactions des autorités et appel à la prudence sur internet


La condamnation de M. Kabengele a attiré l'attention des autorités provinciales, notamment des ministres en charge de l'intérieur et de la sécurité. 

Celles-ci ont souligné que bien que la peine infligée ne corresponde peut-être pas aux attentes de certains membres de la population, il s'agit d'un message clair aux jeunes. 

Selon eux, il est crucial de faire attention à ce que l'on partage et publie sur internet, car les actes en ligne peuvent avoir des répercussions graves sur la paix et la stabilité sociale.

Cette affaire a également mis en lumière d'autres cas, comme celui d'un jeune arrêté pour tentative d’extorsion, qui a été condamné à 12 mois de prison ferme

Les autorités semblent vouloir envoyer un message clair : les comportements criminels, qu'ils soient physiques ou numériques, seront fermement réprimés.


La justice et la lutte contre les discours de haine


La condamnation de M. Kabengele pour incitation à la haine et diffusion de contenus haineux est un exemple parmi d’autres des efforts déployés par les autorités pour lutter contre la montée des discours de haine sur internet. 

Cette décision rappelle qu’aucun individu, quel que soit son statut ou ses prétentions, n'est au-dessus de la loi. En ces temps où les réseaux sociaux sont un terrain fertile pour la propagation de la haine et des discriminations, cette affaire pourrait servir de modèle pour d'autres actions similaires, en espérant qu’elle inspire une vigilance accrue face aux dangers des discours haineux en ligne.

Les autorités appellent donc à une prise de conscience collective sur les responsabilités de chacun, particulièrement des jeunes, dans l’utilisation d’internet.

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