Par Dynamik Infos.com
Kinshasa, le 27 novembre 2025. Un nouveau rebondissement secoue le dossier de la concession située devant l’Hôtel Karavia à Lubumbashi. La Succession Mobutu, par l’entremise de ses avocats, accuse une haute autorité du pays d’orchestrer une véritable mafia judiciaire au profit d’un sujet indien, M. Rahim Drolia, présenté comme non propriétaire du site.
Dans un entretien accordé à un média local, le collectif des avocats de BMPP Entreprise, partenaire principal de la Succession Mobutu, affirme que toutes les décisions du Conseil d’État ont confirmé à plusieurs reprises les ayants droit comme les seuls propriétaires légaux de la concession. Malgré cela, soutiennent-ils, une nouvelle manœuvre serait en cours pour tenter de renverser un arrêt définitif et inattaquable rendu en 2024.
Un revirement troublant au Conseil d’État
Alors que le dossier semblait définitivement clos, le Conseil d’État a surpris l’opinion en inscrivant une nouvelle audience en matière de révision pour ce vendredi 28 novembre 2025, visant à revisiter l’arrêt de 2024 — une démarche qualifiée d’“incompréhensible” par les conseils de la famille Mobutu.
Ces derniers dénoncent également le remplacement de tous les juges ayant statué sur l’affaire, au profit d’une nouvelle composition “visiblement défavorable” à la Succession. Une situation qui se serait déroulée sous “l’œil impuissant” de la présidente du Conseil d’État, laquelle aurait quitté le pays à un moment critique.
Des sources internes à la haute juridiction, citées par les avocats, évoquent un mot d’ordre clair destiné à « faire tomber la Succession Mobutu », alors même que M. Rahim Drolia ne disposerait d’aucun document légal établissant sa propriété.
Un appel direct au Président de la République
Face à ce qu’ils décrivent comme une dérive grave, les avocats de BMPP Entreprise appellent à une intervention urgente du Président de la République afin de garantir le respect de l’État de droit.
Ils avertissent qu’ils révéleront publiquement l’identité de l’autorité impliquée dans moins d’une semaine, si celle-ci ne se retire pas du dossier “malgré l’argent déjà perçu”.
"Nous mettons l’opinion nationale et internationale à témoin", a déclaré le collectif.
Rappel historique : une concession légalement attribuée depuis 1989
Cette concession n’est pas nouvelle : elle avait été attribuée au Maréchal Mobutu Sese Seko le 13 mars 1989, en vertu d’un arrêté signé par le Commissaire d’État aux Travaux Publics, Urbanisme et Habitat.
Après un long processus contentieux, le Conseil d’État a définitivement confirmé en 2024 la propriété de ce terrain à la Succession Mobutu.
L’installation officielle, supervisée par des huissiers de justice, est intervenue le 3 avril 2024, conformément aux références d’exécution suivantes :
E.P.K.B/Ass. Sous RA 863/996/1007/1080, RH 081/2024, RHJ 086/CPHJ/HK/024, RHJ 384/CPHJ/GMB/005/2024.
Même l’Office des Biens Mal Acquis (OBMA) répertorie cette concession parmi les biens appartenant à feu le Maréchal Mobutu.
Un dossier emblématique pour l’avenir de la justice congolaise
Pour la Succession Mobutu, cette affaire ne concerne pas seulement un patrimoine : elle met en jeu la crédibilité même de la justice congolaise, à l’heure où certains réseaux tenteraient d’imposer leurs intérêts au mépris de la loi.
L’audience du 28 novembre est désormais attendue comme un moment de vérité susceptible de confirmer ou de contredire le principe fondamental de l’État de droit.
Avertissement final
La personne impliquée, accusée de protéger son partenaire Rahim Drolia, sera publiquement dévoilée au niveau national et international dans moins de sept jours si elle ne se retire pas du dossier et continue d’appeler les personnes qu’elle intimide pour orienter un verdict contre la Succession Mobutu et BMPP Entreprise.




