Lubumbashi : Les causes à la base des décès de plusieurs jeunes de l'UNAFEC

 




Par Dynamik Infos.com




La Gouvernance Sécuritaire et Paix du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, alerte la population Congolaise de la découverte la matinée de ce jeudi 30 mars 2023 de plusieurs autres corps  sans vies retirés dans la rivière Naviudu, à Lubumbashi.

Selon Bertin Tshoz, team-leader de la GSP, il y a eu effectivement massacre dans la ville de Lubumbashi. Plusieurs familles continuent de rechercher les leurs.

Bertin Tshoz invite le Gouvernement auisse diligenter des enquêtes afin d'arrêter les commanditaires et leurs complices.

''Nous mettons en garde tous ceux qui veulent minimisé cette situation'' conclut-il.

Mercredi 29 mars dernier, 9 familles ont été reçus par le ministère de l'intérieur du Haut-Katanga Éric Muta Ndala et ont reçu une enveloppe de consolation.

Jeudi 30 mars, c'est au tour du gouverneur Jacques Kyabula de consoler les familles des victimes.

''Demandons au Gouvernement de les assister sans oublier Ngoie Nyembo Kibain sur le lit de l'hôpital'' plaide Bertin Tshoz.

''Continuons à demander à la justice d'agir  et remettre les familles éprouvées dans leurs droits'' a conclu la Gouvernance sécurité et paix.


Les causes à la base de plusieurs décès


Le parti politique Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) a accusé, jeudi 30 mars, des militaires d’avoir abattu au moins 20 de ses jeunes militants, le 24 mars à Lubumbashi, non loin du pont Naviundu à la limite entres les communes Kampemba et annexe (Lubumbashi).

Ces jeunes ont été tués par balles et d’autres sont morts noyés, affirme l’UNAFEC qui  indique que ce bilan est encore provisoire car d’autres jeunes manquent à l’appel.

D’apres ce parti politique, ces jeunes étaient dans leur réunion hebdomadaire lorsqu’ils ont vu surgir les militaires armés pour les disperser. Dans la dispute qui a suivi entre les deux parties, ces hommes en armes ont ouvert le feu sur des jeunes. 

L’UNAFEC qui condamne ces actes demande notamment à la justice civile et militaire d’appréhender les auteurs de ces actes qu’elle qualifie d’ignobles, afin qu’ils soient punis conformément à la loi. 

Selon Radio Okapi.net qui a joint une source qui a requis l’anonymat, l’incident est parti, plutôt, du fait que des groupes des jeunes de l’UNAFEC voulaient chacun, contrôler la perception des taxes dans un parking  non loin du pont Naviundu.

Ils tracassaient tous les passants, ravissant les biens de certains.

L’une des victimes a alerté les militaires positionnés à quelques encablures. Arrivés sur place, ces militaires ont essuyé de jet des projectiles de la part de ces jeunes. Dans la foulée, l’un des militaires a été blessé à la tête. Ses compagnons d’armes ont procédé par des tirs de sommation pour disperser les jeunes en les pourchassant. Sur place, deux personnes ont succombé et d’autres étaient blessés.  Pris de panique en voyant leurs amis touchés par balles, d’autres jeunes se sont jetés dans la rivière Naviundu. Douze parmi eux se sont noyés. Ce qui fait un total de 14 morts, affirme cette source. 




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