Marche pro-Mulunda : "Les organisateurs ont voulu faire du forcing car n'ayant pas obtenu l’autorisation du Maire" (Porte-parole du gouvernement provincial)
Aerts Joseph Kayumba, porte-parole du gouvernement provincial |
Par Jules Mbuyu
Le Gouvernement Provincial du Haut-Katanga, a à travers son Porte-parole fait une mise au point, à la suite de la marche du mardi 18 janvier prévue à Lubumbashi.
Pour Arts Joseph Kayumba, cette marche organisée par un parti politique non autrement identifié, avait de mobile contradictoire.
"Haut-Katangaises, Haut-Katangais, ce mardi 18 janvier 2022, les membres d'un parti politique non autrement identifier, auquels se sont joints quelques personnalités politiques avaient projeté une marche pour de mobile contradictoire, dont pour certains exigés la libération du Pasteur Ngoy Mulunda et pour d'autres plaider pour que ce dernier soit gracié par le président de la République et Chef de l'État".
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Pour le gouvernement provincial du Haut-Katanga, "les organisateurs ont voulu faire du forcing car n'ayant pas obtenu l’autorisation du Maire de la ville de Lubumbashi à qui ils se sont adressés. S’en sont suivies une bousculade et des attaques envers les éléments de la police nationale congolaise qui, débordés, ont dispersé les manifestants en usant des moyens non létaux" dit M. Aerts Joseph Kayumba.
C'est pourquoi, le gouvernement provincial rappelle :
"Le Gouvernement Provincial n’étant pas habilité à autoriser une marche et n’ayant aucun pouvoir sur les affaires judiciaires ni sur l’éligibilité des candidats à la grâce présidentielle, appelle toute la population au calme, à la cohésion, à la vigilance et au respect de la procédure en ce qui concerne l’organisation des marches".
Pour rappel, la marche du parti politique AFBC de Néné Nkulu, organisée ce mardi 18 janvier 2022 à Lubumbashi a été dispersée par la police. Les organisateurs de cette manifestation ont dressé un bilan de 55 blessés et 10 personnes interpellées dont 3 journalistes. Bilan rejeté par la Police Nationale Congolaise qui a affirmé que seuls, un député a été blessé et un policier, garde du corps d'un ancien ministre, interpellé parce qu'il détenait une arme pendant qu'il était en tenue civile aux environs de la manifestation sur l'avenue Kasavubu à Lubumbashi. Le seul journaliste interpellé à l'Agence nationale des renseignements (ANR) a été relâché.
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