Le député Christian Mwando insiste : "Le fédéralisme est inévitable pour la RDC, mais pas sans unité nationale"

 



Par Emilienne Akaleng 


Le débat sur la forme de l’État refait surface en République démocratique du Congo, ravivé cette fois-ci par une déclaration forte du député national Christian Mwando Nsimba, ancien ministre du Plan et figure politique influente.

Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), ce dimanche 30 novembre, l’élu du Tanganyika affirme sans détour :

"Le fédéralisme pour la RDC est INÉVITABLE, vu notre grande diversité culturelle. Mais il ne pourra se réaliser qu’après la consolidation de l’UNITÉ NATIONALE et la réussite d’une auto-gestion responsable des Provinces, comme prévu par la Constitution".

Cette sortie intervient dans un contexte où plusieurs provinces de la RDC expriment leur frustration face à une centralisation jugée excessive et inefficace. 

Pour Christian Mwando, le fédéralisme n’est ni une menace, ni une utopie : il s’agit d’un horizon vers lequel le pays devra se diriger, à condition de consolider d’abord les fondements de l’unité nationale.


Un débat relancé dans les sphères politiques


La déclaration du député a rapidement suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et dans les cercles politiques. Certains saluent une vision progressiste adaptée à la réalité congolaise, tandis que d'autres y voient une provocation dangereuse dans un pays encore marqué par des tentatives de balkanisation.

Sa sortie ouvre ainsi un espace de réflexion : comment adapter les institutions à la diversité congolaise sans compromettre la cohésion nationale ?


Le débat est lancé.

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