Pour avoir mis aux arrêts un séminariste de l'église Catholique : le colonel Mangwala sera jugé à la Cour militaire du Grand-Katanga






Par Dynamik Infos.com






Le Dossier du Colonel Mangwala de la deuxième zone de défense, auteur de l'arrestation du séminariste Kayimbo à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, au Sud-Est de la République Démocratique du Congo a été transféré à la deuxième zone de défense du Grand-Katanga.

C'est le contenu d'un communiqué de presse rendu public ce jeudi 21 novembre 2024, dont une copie a été consultée par votre rédaction.

Cet officier militaire est accusé d'avoir mis aux arrêts ce séminariste de l'église Catholique aux arrêts, dans un conflit foncier.

"Le commandant de la deuxième zone de défense a suivi avec attention soutenue les deux communiqués rendus publics le 18 novembre 2024 par le Diocèse de Kolwezi (Lualaba) et l'assemblée épiscopale de Lubumbashi. Ces communiqués accusent le colonel Mangwala d'avoir mis le séminariste Kayimbo aux arrêts pour un conflit foncier avec l'église Catholique" lit-on dans ce communiqué de presse signé par le colonel Ngoy Kabamba Paulin, coordonnateur de SCIFA 2e zone de défense.

Et d'ajouter :

"À cet effet, le Commandant de la deuxième zone de défense a ordonné le transfèrement de ce dossier à la cour militaire du Grand-Katanga pour dire le droit".

Enfin, le colonel Ngoy Kabamba Paulin demande aux et auw autres de garder le calme, de laisser la justice faire son travail et de faire confiance en cette dernière.

Pour rappel, dans un communiqué publié le 18 novembre et signé par l’archevêque de l’archidiocèse de Lubumbashi Mgr Fulgence Muteba, Archevêque Métropolitain de l’Église catholique a Lubumbashi avait dénoncé l’enlèvement d’un séminariste au grand séminaire interdiocésain Saint-Paul situé au quartier Tshamalale dans la commune Annexe le lundi 18 novembre vers 10 heures du matin annoncé le media en ligne LaGuardia Magazine. 

En plus de l’enlèvement poursuit la même source, des inconnus avaient également vandalisé le lieu. Des actes dénoncés par l'église Catholique.


Rappel des faits


Tout commence dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre. Au cours de cette nuit, des individus non autrement identifiés s'étaient introduits par effraction au Grand Séminaire de Tshamalale. 

"Ils ont cassé des vitres de la porte avant de prendre la fuite. Le lundi 18 novembre vers 10 h 30, des éléments armés en tenue militaire ont enlevé un séminariste qui lessivait dans la cour" précise Laguardia.

D’après la même source, ces militaires avaient en plus tiré des coups de feu avant d’amener le séminariste. La police venue en intervention avait ramasser quelques douilles. 

Quelques heures après, le séminariste a pu communiquer, pour confirmer qu’il était détenu à la Deuxième zone de défense. Après plusieurs interventions, il avait recouvré sa liberté vers 20 h. 

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