Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Quelques heures après l'arrestation brutale du président des communautés victimes des atrocités en Ituri, la réaction énergique des siens n'a pas tardé.
Dans un point de presse d'extrême urgence convoqué par cette organisation, le communicateur et porte parole des communautés victimes a déclaré que la situation était grave et seule la réponse du Chef de l'État, garant de la nation peut apporter la solution.
Devant les chevaliers de la plume et du Micro, Victor Ngona Kabarole explique que cette manière de faire du gouvernement provincial témoigne de sa volonté à créer des troubles dans la société car les leaders des criminels sont soutenus financièrement par les mêmes autorités alors qu'ils devraient être arrêtés.
D'aurenavant, les communautés réclament la libération de Me. Christian Uteki Udongo, leader des jeunes et le commerçant Baraka, Mr. Safari, président du site des déplacés de Loddha et Mr Banga Kuka Dhevi, un civil enlevé par des présumés militaires des FARDC vers Telega, plusieurs semaines maintenant.
Lisant la déclaration chaude des communautés victimes, le porte parole ajoute que le Chef de l'État doit songer à la levée immédiate et sans condition de l'État de siège en Ituri qui n'est pas et ne redeviendra pas une terre de colonisation.
"Le problème de l'ituri au stade actuel est le lieutenant général Luboya Nkashama soupçonné d'organiser une nouvelle rébellion".
Lire aussi : Vive tension à Bunia après l'arrestation brutale du leader des communautés victimes d'actrocités
Les membres de G5-A recommande à la population d'être soudée pour barrer la route à ce plan machiavélique qui poursuit son bon homme de chemin, sous toutes ses formes "incivisme fiscale, ville morte et la désobéissance totale même si cela ira dans le totalisme à l'image du nazisme"
A la fin de la déclaration, le regroupement communautaire reconnait que la province n'est pas en phase d'une terre de recolonisation moins encore de pillage de ses ressources.
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