Depuis le 30 juin, Franck Diongo a rompu son alimentation, déclare le secrétaire général du MLP, Jean-René Lohata. Le Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) renseigne que contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, son leader n’a pas encore été auditionné sur un quelconque procès-verbal jusqu’aujourd’hui.
Diongo ne connaît toujours pas les raisons de sa détention, de sorte que ceux qui le détiennent ,s’obstinent à le présenter devant son juge naturel. Il est clairement établi que son dossier est vide, de telle manière que sa continuelle présence dans les installations de la DEMIAP n’est qu’un prélude d’un montage d’un faux dossier en téléchargement, hurle le professeur Lohata Tambwe Paul-René.
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Le secrétaire général et membre du comité exécutif national du MLP fait savoir que l’opposant Franck Diongo Shamba est malade et totalement affaibli par manque des soins dont il est privé.
"Il ne sait plus s’alimenter, il y a de cela 7 jours, c’est-à-dire depuis le vendredi passé", alerte-t-il. Le trouvant gémissant seul dans la cellule, pieds et genoux sérieusement gonflés, et incapable ni de s’exprimer encore moins de se tenir débout, "ses geôliers ont été obligés de recourir à un médecin requis de force, dont on ne sait la structure médicale d’appartenance, juste pour tenter de le réanimer, en lui administrant dans un état d’inconscience, les produits médicaux dont on ignore jusqu’à présent leurs effets", dénonce le secrétaire général du MLP.
Devant cette "insouciance cynique" sans précédent, le MLP exprime ses vives craintes de voir son leader dont le plan d’élimination physique a été déjà tracé, s’éteindre en détention.
"Il ne sera pas surprenant que vous appreniez dans quelques heures ou dans quelques jours que le corps sans vie de Franck Diongo se trouverait dans une morgue de la place", a prévenu Lohata.
Privé de ses avocats
Les collaborateurs de Franck Diongo dénoncent les privations imposées à leur chef de file allant jusqu’à lui interdire toute assistance judiciaire. Le professeur Lohata Tambwe Paul-René, affirme que son état s’est dégradé à cause des conditions inhumaines à telle enseigne que face à ce gravissime état de santé du président du MLP, qu’il soit "privé de droit de visite de ses avocats-conseils, de son médecin, des activistes de droits de l’homme, des membres de sa famille que des personnalités éprises de justice et de compassion".
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De-là, il se dégage, dit-il, l’exécution du plan machiavélique conspiré comme dans le passé par les régimes dictatoriaux qui se sont succédé au pouvoir politique en République démocratique du Congo. "Avec comme finalité son élimination physique comme sous Mobutu, en passant par Laurent-Désiré et J. Kabila, par la persécution", dénonce le professeur Lohata.
Entre la vie et la mort
Que personne ne prétexte ignorance de son état gravissime de santé, alerte le numéro 2 du MLP. "En foulant ainsi aux pieds la Constitution et les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par la RDC, interdisant pareilles pratiques rétrogrades", le parti politique de Franck Diongo Shamba annonce que son leader se trouve "entre la vie et la mort" et tiendra pour responsable, l’État congolais et ses agents qui, sans foi ni loi, les torture sans désemparer et sans motif valable.
"Nous prenons à témoins la communauté nationale et internationale si le pire lui arrivait", a tonné Lohata.
Le parti de l’opposition radicale exige la relaxation sans condition de son leader qui, selon sa direction politique, est "un homme irréprochable et un combattant pacifiste de la liberté, des règles et des vertus de la démocratie".
Source : Ouragan.net
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