Par Jules Mbuyu
La marche de quatre leaders de l'opposition organisée ce samedi 20 mai à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) a été réprimée avec force par la police Nationale Congolaise.
Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sessanga et Matata Ponyo ont été empêché de marcher par les agents de l'ordre dès leur point de départ.
Selon plusieurs sources, à travers cette Marche autorisée puis réprimée, le régime Tshisekedi devait être bien ou mal côté. Malheureusement, les agents de l'ordre ont gâché la fête.
''Le président Tshisekedi est désormais mal côté, après que la police ait réprimé dans le sang la manifestation de l'opposition '' explique un opposant sous anonymat.
Parmi les personnes interpellées, figure le député provincial Mike Mukebayi, qui a été brutalisé et jeté dans une jeep de la police vers une destination inconnue.
D'autres manifestants et une journaliste ont été grièvement blessés.
Le leader du parti politique Ensemble pour la République Moïse Katumbi a invité le président Tshisekedi a revoir ce qu'ils se disaient alors qu'ils étaient dans l'opposition.
''Nous pouvons comprendre que ça soit une autre personne. Pas Félix Tshisekedi '' a regretté Katumbi.
La marche de l'opposition avait pour objectif de dire non à la vie chère, non à l'insécurité à l'Est et non à un processus électoral chaotique.
Aussitôt après, les quatre leaders se sont réunis pour annoncer un sit-in jeudi prochain devant la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
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