RDC : ''le fait de dire à un enfant que tu es sorcier, constitue une infraction '' Bénis Lubula MWAMBA)

 

Par Jules Mbuyu

Le président national de l'Action Universelle pour la défense des droits de l'homme (AUDH) Bénis Lubula MWAMBA a au cours d'une interview exclusive accordée à votre rédaction jeudi, rappeler aux parents de la République Démocratique du Congo que tout enfant a ses droits lui garantit par la Constitution du pays et autre textes légaux.

Pour lui, l'enfant est tout individu âgé de moins de 18 ans. 

''Il s'agit d'un droit spécial qui se résume en 4 droits fondamentaux que nous soulignons toujours en rouge : droit a la survie, droit à la participation, droit au développement et droit à la protection'' a-t-il dit. 

Et d'ajouter :

''Vous savez, nous le disons toujours, le fait de dire à un enfant que tu es sorcier, constitue une infraction. Et si on arrête celui qui a dit ça, il fera la prison. C'est aussi le cas des enseignants qui torturent ou rendent difficiles la vie des enfants à l'école. C'est une infraction''.

En sa qualité de président national de  l'Ong Action Universelle pour la défense des droits de l'homme, M. Bénis Lubula affirme qu'il a déjà reçu plusieurs cas des enfants et parents qui se plaignent du comportement de certains enseignants.

''Quand un enseignant, fouette un enfant à l'école, cela constitue la torture. Cela constitue une infraction et punissable par loi que nous appelons la loi portant criminalisation de la torture''.

Enfin, Bénis Lubula MWAMBA a exhorté les parents à enregistrer leurs enfants à l'État civil dans l'intervalle de 90 jours après la naissance.

La Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant, stipule :

''Tout enfant a droit à l'éducation à la vie dans le respect de l'ordre public et de bonnes mœurs. L'enfant a droit à la pension alimentaire à charge de ses père, mère ou tuteur, conformément à la loi. L'enfant a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion''.

Cliquez sur ce lien pour suivre en vidéo l'intégralité de l'interview de M. Bénis Lubula MWAMBA