Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
La ville de bunia, chef de la province de l'ituri au Nord-Est de la république démocratique du Congo porte le visage d'un fantôme sur appel décisif de la société civile de l'ituri pour mettre de la pression sur les autorités afin de restauré la paix dans la région. Des maisons des commerces et le marché principal de ville ne fonctionne pas normalement.
Les journées ville morte ont été annoncer par le président de la société civile de la province de l'ituri la semaine dernière et irons du mercredi 18 janvier 2023 au vendredi 20 octobre 2023. La structure citoyenne l'a décréter en mémoire des victimes tombées sous les balles et machettes des miliciens depuis le décembre dernier,on compte à ce jour près d'une centaine des morts.
Le mercredi matin, des maisons des commerces n'ont pas ouverts leurs portes,des stations carburant aussi des mêmes et le principal marché de la ville de bunia était quasiment vide, certaines écoles n'ont pas fonctionné et les mouvements au centre ville s'étaient ralenti avec une répétition ce jeudi matin.
Les autorités provinciales ses sont visiblement opposer à cette décision,le maire de la ville de bunia,le commissaire supérieur Jonh CHABUINE a même menacer les opérateurs économiques d'un scellage de leurs maisons de commerces au cas où ils n'obeissaient pas à sa décision.
Cependant,la décision de la société civile a été largement soutenue par les couches sociales,les acteurs socio-politiques et économiques. "Je vous demande de fermé vos portes et garé vos véhicules pour pleuré nos frères car nous sommes membres de la société civile"a lancé Mr Faustin REMBADZA, président de la fec territoire de djugu.
Au sein de l'opinion publique,le respect de ces journées ville morte sont motiver et mérite d'être respecter car les autorités provinciales et nationales n'apportent pas une solution plus durable pour l'arrêt des massacres dans la province de l'ituri.
Certaines structures communautaires comme la chambre de conseil Hema et la plateforme des communautés victimes G5-A réclament déjà le départ des autorités de l'état de siège.
Plusieurs centres commerciaux de l'ituri comme mahagi, tchomia, Iga-barrière,...ont respecter ce mot d'ordre.
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