RDC : La société civile qualifie d'escroquerie juridique le projet sino-congolais

 




Par Dynamik Infos.com



Organisé par la coalition Publiez ce que vous avez payez avec l'appui financier de l'ITIE RDC, cet atelier de deux jours avec pour but de contribuer à la promotion et à l'appropriation de l'étude d'évaluation de la mise en œuvre de la convention de collaboration relative au développement d'un projet minier Sicomines publié par ITIE-RDC et du  projet d'infrastructures en RDC par toutes les parties prenantes et les citoyens.

Pendant deux jours, les Députés Nationaux, Provinciaux , services étatiques et les acteurs de la société civile ont renforcé leur  compréhension sur  les enjeux au tour du  projet minier Sicomines, sur le  Projet hydroélectrique de Busanga et sur le niveau d'exécution de la convention de collaboration sino-congolaise afin d'élaborer la feuille de route pour des actions à mener ainsi obtenir la mise en œuvre des recommandations de l'étude d'évaluation en vue d'un débat public et constructif pour une série des plaidoyers au niveau Provincial et National.


Cetee dissémination, fruit de l'etude d'évaluation réalisée par l'ingénieur Léonide Mupepele, à la diligence du secrétariat exécutif ITIE RDC pour le compte du gouvernement congolais, _avait relevée plusieurs faiblesses liée à l'exécution  des obligations contractuelles de la part de la partie chinoise et a proposé une série des recommandations dans le sens de corriger  certaines clauses et avenants jusqu'à l'annulation de certains d'autres juges flagrant_.


 En effet, le projet d'infrastructures des accords de coopération sino-congolaise était une véritable opportunité pour désenclaver les Provinces du centre du pays, aujourd'hui, économiquement asphyxiées , qui devait permettre ainsi au Congo de retrouver l'unité économique et son marché Commun National._ En général, les projets d'infrastructures couvrent _3370 km de chemin de fer à construire et à reconstruire, et 7218km des routes nationales à réaliser dont 4116 km de routes nouvelles à bitumer et 364 km d'anciennes routes asphaltées ; 32 hôpitaux de référence, 145 centres de santés pour 145 territoires et 50 centres hospitaliers dans les centres urbains, deux universités , 5000 logements sociaux dont 2000 dans la ville Province de Kinshasa et 3000 logements sociaux en Province ; Deux aéroports et deux centrales hydroélectriques.

Un programme d'opportunités pour connecter l'Est au Centre et à l'Ouest du pays ainsi désenclaver les Provinces concernées , a signalé Me Gilbert du secrétariat exécutif ITIE RDC.

Malheureusement, Treize ans (13 ans) après la signature de cette convention de collaboration entre la RDC Congo et les entreprises chinoises du GEC, la situation de l'ensemble de ces travaux sur terrain semble être négative et non profitable à l'État congolais moins encore à la population congolaise.

Sur terrain, les projets chinois passent pour des actions sans visibilité et qui n'impactent en rien la vie quotidienne de la population congolaise, qui était censé être le destinataire et bénéficiaire de ces réalisations, constate Jeff mbiya du RCEN. 

 _Ce journaliste d'investigation s'étonne que certains Gouverneurs aient en plus intégrés dans leur plans quinquennaux avec un budget soumis au vote par leurs Assemblées Provinciales, ces mêmes Projets déjà financés et répertoriés par l'accord sino-congolais... des comportements  qui tombent sous le coups de détournements et enrichissement sans cause, car un budget est une loi dont l'exécution requiert une certaine orthodoxie et rigueur._ 

Certains membres de la société civile qualifient même ce projet des infrastructures de l'escroquerie juridique tout simplement car d'après ces représentants de la population congolaise, ces projets réalisés durant ces treize années ne représentent pas moins de 25% du niveau de son exécution , et pendant ce temps, l'entreprise Sicomines continue la production en attendant de passer à la phase optimale de plus de 400 milles tonnes de cuivre l'an grâce à l'augmentation de la capacité énergique de la Centrale hydroélectrique de Busanga, un autre projet controverse qui a vu  les parts du Gouvernement Congolais à travers la GCM et la société nationale d'électricité SNEL  minorés au profit d'une entreprise privée Congo Management dont la propriété réelle et raison sociale demeurent douteuses et, d'ajouter  qu'il est plus que temps de mobiliser la  communauté congolaise, les décideurs à chaque niveau de responsabilité afin d'en exiger l'audit et une nouvelle équipe de Coordination du bureau de suivi des projets sino-congolais afin que pour les retombées positives de ce contrat soient profitant à la population congolaise, a insisté Kass Muteba, membre de cette coalition.

A noter que les accords de coopération sino-congolaise du 22 avril 2008 portent sur deux projets de collaboration, le premier une joint-venture minière sous la domination de SICOMINES, qui a pour fonction de générer des ressources financières nécéssaires à la mise en œuvre du deuxième projet dit des infrastructures.

Présent à ce deux jours d'atelier, L'honorable Nanou memba, membre de la commission infrastructures de l'Assemblée Nationale a promis de porter devant l'hémicycle toutes les propositions sous forme d'une question orale avec débat à adresser au Ministre des infrastructures pour clarification quant à la suite de la mise en œuvre de ce projet des infrastructures ainsi comprendre le niveau des engagements de chaque partie prenante 13 ans après.

Signalons que _cette campagne de dissémination du rapport Sicomines sera menée dans différentes Provinces afin d'obtenir la promotion et appropriation par toutes les parties prenantes_ dans l'exploitation minière afin d'éviter le bégaiement de l'histoire sur d'autres projets miniers en RDC.

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