Ituri : Les nouveaux massacres des déplacés à Djugu soulèvent les acteurs politiques

 

Par Jonathan basimaki depuis Bunia

Les nouveaux massacres des déplacés dans leurs Camps ont été signalé encore depuis le weekend dernier dans le territoire de Djugu et porte la signature des miliciens de Codeco.

Le dimanche dernier, au moins vingt-deux civils déplacés ont été tués dans leurs Camps au village Ivo en chefferie de Bahema Nord situé à près de soixante dix kilomètres au Nord-Est de la ville de Bunia.

Les acteurs politiques de l'Ituri ont exprimé encore leurs indignations face à cette tuerie qu'ils qualifient d'un génocide planifié par ces hommes armés.

L'acteur politique et cadre de la jeunesse du parti politique Union des Patriotes Congolais de Thomas Lubanga Mr Baraka Busha Victoire a exprimé sa colère ce lundi 29 novembre à Bunia soulignant dans la foulée que c'était impossible de voir perdurer la situation alors que tous les services de l'État en matière de sécurité sont là.

"Nous sommes très choqué par ce nouveau massacre qui cible actuellement des déplacés dans leurs Camps, nous demandons aux autorités de la place de sécuriser tous les camps en Ituri en y implantant des positions militaires et celà sans exception même ici à Bunia car nous ne savons pas quel est le site sécurisé maintenant" a-t-il déclaré à Dynamik Infos.

Sur place à djugu, le chaos règne,MSF se déclare incapable de soigner plus de 400.000 personnes

L'organisation internationale médecin sans frontière l'a révélé dans un communiqué le week-end et affirme avoir des difficultés à venir en aide à plus des quatre cents milles personnes dont des enfants et des femmes depuis le regain des violences dans la région et MSF soulève l'attaque contre ses équipes le mois dernier entre bambu et kobu en territoire de Djugu. Les auteurs et les causes n'ont jamais été expliqués par les autorités etablient.

Sur le terrain les besoins sont grands surtout que la majorité de la population de la région est concentré dans des camps des déplacés et d'autres dans des familles d'accueils n'ayant pas des moyens suffisants pour soulager les vulnérables.