Haut-Katanga : Pas de reprise des cours ce lundi 01 novembre dans les écoles primaires conventionnées Catholiques et publiques de Lubumbashi (Constat)
Par André Tshiani
Les élèves des écoles conventionnées Catholiques et publiques de Lubumbashi dans le Haut-Katanga n'ont pas repris les enseignements ce lundi 01 novembre 2021, comme annoncé dernièrement par les syndicats des enseignants de ces établissements scolaires.
C'est le cas notamment du collège Imara, Lycée Tuendelee, Lycée Hodari, CS Matoleo, l'EP Mwenge, etc.
Selon le constat fait par nos reporters, les enseignés étaient présents mais les enseignants ont préféré juste signé dans leur cahier de présence et répartir après.
Selon Juvenal Marie Masengo, Directeur de l'Ep Mwenge, cette situation risque d'avoir un impact négatif sur le calendrier scolaire publié par le Ministère de l'Epst.
Pour lui, alors qu'on s'approche vers la fin de la première période, le ministère de tutelle, doit réaménagé le calendrier et que le gouvernement trouve des solutions aux problèmes des enseignants.
Le gouvernement et le ban syndical de l'enseignement primaire secondaire et technique (EPST) avaient poursuivis les négociations le vendredi 29 octobre à Kisantu (Kongo Central), sur la réévaluation de l'accord de Bibwa signé en 2019. En attendant les conclusions, ce même vendredi le ban syndical a annoncé la suspension du mouvement de grève déclenché depuis la rentrée scolaire, et annonce la reprise des activités scolaires pour le lundi 1 novembre sur toute l'étendue du territoire national.
" Après examen de la requête du gouvernement de la République démocratique du Congo consistant à suspendre le mouvement de grève déclenché par le ban syndical des enseignants sur demande de leurs base respective, après concertation, vu l'urgence et la nécessité, conscient de la responsabilité citoyenne et patriotique qui caractérisent l'enseignant congolais, le banc syndical suspend la grève déclenchée sur l'ensemble du territoire national de la République à dater de ce lundi 1er novembre 2021”, déclare l'intersyndical de l'EPST.
Les attentes de l'intersyndical
L’intersyndical attend notamment du gouvernement, l'obtention de la note circulaire définissant clairement le champ d'application de la gratuité de l'enseignement, la définition de la prise en charge par l'État des enseignants oeuvrant dans les écoles primaires publiques non payés, le paiement de toutes les NU (Nouvelles unités) identifiées à partir du mois de novembre, la réactivation des écoles et bureaux de gestion des victimes de la désactivation depuis le mois de juillet 2021, l'identification de la traçabilité du compte reliquat de la paie des enseignants comme source extrabudgétaire à verser au compte de l'EPST.
Lors de l'ouverture des travaux, le ministre de l'EPST, Tony Mwaba avait sollicité au nom du gouvernement que les enseignants reprennent les cours en attendant les conclusions des négociants.
Les pourparlers entre le gouvernement et le ban syndical de l'EPST étaient interrompus le 30 septembre dernier faute de compromis, malgré l'ajout de 40.000 FC sur le salaire des enseignants.
Réuni à Bibwa, dans la banlieue de Kinshasa, le gouvernement et le banc syndical avaient conclu l’accord dit de Bibwa pour le paiement des salaires de nouvelles unités et non payés, la reprise des échelons et grades des enseignants sur les listes de paie supprimées par le Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants (SECOPE) mais aussi l’audit de ce dernier. Les syndicalistes avaient aussi plaidé pour que le taux soit réduit à 5% pour l'impôt professionnel sur les rémunérations (IPR) sur les primes permanentes. Ils avaient également rappelé au gouvernement représenté par la primature, le ministère du budget, de la fonction publique, de l’emploi travail et prévoyance sociale, son engagement à octroyer un salaire de 150 USD au huissier tel que repris dans le cahier de charge de septembre 2018 de l’intersyndical national de l’administration publique (INAP).
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