Ituri : La classe socio-politique réclame une intensification des coups des canaux pour imposer la paix

 

Par Jonathan Basimaki depuis Bunia

Après la huitième prorogation de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri par le parlement Congolais, les réactions sont divergentes au sein de la classe politique et sociale en Ituri et surtout que les miliciens et rebelles poursuivent des attaques meurtrières contre les civils innocents.

Le souhait de cette classe socio-politique est de voir les forces gouvernementales intensifier les frappes lourdes contre les forces négatives qui s'accroissent dans la foulée.

"Nous étions parmi ceux qui ont soutenu l'instauration de cet état de siège mais aujourd'hui je ne peut pas caché ma désolation face à cette tuerie qui continue notamment dans ma chefferie de Banyali Kilo alors que nous sommes en plein état de siège. Les autorités militaires actuelles doivent recadree le tir" indique le député national Fabrice Badenonga.

Dans certains coins notamment dans le territoire de Djugu, les miliciens se sont transformés à des coupeurs des route. Ils pillent toutes les marchandises des civils. Le phénomène est plus vécu sur l'axe reliant le centre de négoce de Katoto au centre commercial de Largu.

"Nous demandons à nos forces gouvernementales d'imposer la paix sur les routes des desserted agricoles où les miliciens de Codeco sont encore très actifs. Le lundi, ils ont arrêté un bouché et l'emprisonner, la victime est allé mourir dans leur cachot" declare Désiré Mbutchu, un activiste des droits de l'homme dans la région.

Le processus de désarmement pddrrc-s est il un espoir pour l'ituri ?

La question est régulièrement commenté en Ituri par les mêmes acteurs socio-politiques alors que le président de la République a déjà nommé un coordonnateur à la tête de ce programme. La jeunesseLlendu, une ethnie qui a vue des chefferies envahi par les miliciens de Codeco s'est dit prête à accompagner ce programme de désarmement mais certains politiciens ont appelés le coordonnateur à la prudence.

"Nous avons tous salué sa nomination pour diriger ce programme sauf nous l'appelons à la prudence lors de recrutement des membres. Ils doivent être neutre et des personnes qui n'avaient pas pris part à ces violences d'une manière ou d'une autre si non le coordonnateur risque d'échouer car notre province est rempli des personnes qui sont des criminels et hypocrites" explique le député provincial Kiza Ndjaza Dieudonné à Dynamik Infos.

Cependant sur le terrain, les miliciens et rebelles mènent encore des attaques. La nuit du jeudi au vendredi, une nouvelle incursion des rebelles Ougandais des ADF a été signalé à Komanda. Un centre commercial situé au carrefour de la route nationale numéro 27 et numéro 4, a été pillé la semaine dernière. Une coalition des miliciens de Codeco et Fpico ont mené une attaque sur le village Tchitcha situé à une quarantaine des kilomètres à l'Ouest de Bunia où ils avaient pillés les biens des civils, un mouvement important de la population a été remporté. Et sur la route Bunia-Mungwalu, des assassinats ont été régulièrement raportés, des habitants de la chefferie de Banyali Kilo à majorité agriculteurs sont visés par les miliciens Codeco occupants plusieurs carrières minières dans la région.

Face à ce tableau encore sombre, la population souhaite que l'armée augmente sa puissance de feu pour mettre fin à ces hostilités en Ituri.