RDC/Éducation : ''Nous voulons que l'enseignant vive de son salaire et non des syllabus qu'il vend aux étudiants'' (Professeur Jean-Claude Moket, SG de l'ACASUL)



Par Dynamikinfos.com



Les professeurs de l'Université de Lubumbashi réunis en assemblée générale extraordinaire, ont amorcé un mouvement de grève le samedi 15 août dernier.

90℅ des professeurs, chefs de travaux et assistants ont opté pour le début de ce mouvement de cessation des enseignements jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. C'était à la Faculté des sciences sociales, politiques et administratives de l'UNILU que le vote à main levée a eu lieu.

« Nous demandons le manque à gagner de 2017-2018 et 2018-2019, le trop perçu sur le véhicule car c'est depuis 2007 que le gouvernement doit à chaque professeur 3.000 dollars. Nous demandons aussi la mécanisation c'est à dire qu'on arrête le sous payement et que chacun d'entre nous soit payé à son grade », a expliqué le professeur Jean-Claude Moket, secrétaire général de cette institution universitaire.

Selon ce dernier, le barème salarial doit être conforme au statut de l'UNESCO. Le professeur Moket ajoute que ces revendications sont faites pour aider l'étudiant.

« Nous voulons que l'enseignant vive de son salaire et non des syllabus qu'il vend aux étudiants. Le jour où le gouvernement nous payera, c'est ce jour là que les cours reprendront ».

L'année académique 2019-2020 qui avait été relancée le 10 août dernier, vient de connaitre un premier arrêt des cours, ceci risque d'handicaper la suite logique de cette année académique.

Il y a quelques jours, le professeur Modeste Bahati Lukwebo avait proposé que cette année académique soit déclarée blanche à l'ESU et l'EPST.

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