Bunia : Un cadre de l'éducation vole au secours d'une école victime d'une catastrophe naturelle

 




Par Jonathan Basimaki depuis Bunia




L'école primaire Diangenda appartenant à la confession Kibanguiste au quartier Lembabo dans l'axe centre-nord de la ville de Bunia a reçue une visite surprise du coordinateur des écoles protestantes de la communauté de 80ème AIC/RD CONGO Alfred Sabiti Kaboyo ce jeudi 19 octobre après avoir été victime d'une catastrophe naturelle au mois de février de l'année en cours.

Ce haut cadre de l'éducation de la province de l'Ituri au Nord-Est de la République Démocratique du Congo a ramené des bois sciés en format des chevreaux pour permettre la poursuite des travaux de reconstruction des toitures des salles des classes qui ont été emporté par le vent.

Devant une centaine des paysans locaux du quartier Lembabo, rassemblés par le chef, il a explique son souci pour la bonne marche au sein de cet établissement et  l'école.

"Je suis un éducateur et je ne peux pas resté bras croisés pour assister à la chute totale de cette école qui a déjà formé beaucoup des cadres de ce pays,...c'est notre devoir de sauver nos écoles car bien que je sois de AIC, l'aide à cette école est de l'ordre de l'urgence car dit-on, on ne fête pas quand ça brûle chez le voisin" a-t-il insisté.

Le coordinateur des écoles de la 80ème AIC/RDC a exhorté la population de Lembabo et de la ville de Bunia à la prudence lors de la période électorale étant lui-même un des candidats pour la députation provinciale.



Des écoliers en souffrance et désespoir, les leaders locaux s'inquiètent


Visiblement, les leaders locaux sont insufflés pour trouver une solution à ces enfants depuis le mois de février de l'année en cours et déplorent la passivité des autorités militaires en place depuis la commune, mairie et la province de qui, ils attendent une aide d'urgence.

Selon le directeur de cette école primaire, les enfants étudient parfois à ciel ouvert sans une garantie de protection contre le soleil, le vent même la pluie sans un soutien des autorités nationales et provinciales.

"Nous avons encore besoin d'au moins quatre salles dont les toitures ont été emporté par ce vent violent et à l'intérieur, il n'y a même pas des pupitres, ni tableaux et autres,...tous, emporter par le tourbillon" regrettent-ils.

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