Par Dynamik Infos.com
La route Kipushi à hauteur de l'entreprise minière Somika dans la Commune Annexe, menace de se couper en deux une fois encore.
Les dégâts sont énormes après la pluie diluvienne qui s'est abattue dans la nuit du lundi au mardi 17 janvier 2023, à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.
Les travaux de construction de ce canal n'ont pas supportés la pression des eaux des pluies.
Pourtant, ce canal avait été réhabilité après que la route se soit coupée en deux suite aux érosions qui s'étaient produites dans la matinée du lundi 15 mars 2021.
Le gouverneur de province qui s'était rendu sur place l'avant midi avait instruit la fermeture "immédiate" de ce tronçon pour le lancement des travaux de réhabilitation.
Selon les habitants de cette entité communale, ce sont les eaux que déversent l'entreprise minière SOMIKA qui seraient à la base de ce drame.
Ce tronçon relie le territoire de Kipushi à la ville de Lubumbashi. Certains aliments en provenance de la Zambie transitent par Kipushi pour atteindre la ville de Lubumbashi située à 30 kilomètres.
2 millions de dollars pour la réhabilitation de ce canal
La société civile avait alors invité le gouvernement provincial à la transparence et à la rationalité sur les coûts des travaux de réhabilitation de la partie de la Route Kipushi coupée en deux.
Les autorités provinciales avaient lancé les travaux de pose des buses au creux du ravin qui avait littéralement coupé cette route provinciale en deux.
Des sources proches du dossiers avaient révélé que la province avait fixé à 2 millions de dollars américains le coût total de ces travaux de pose des buses, uniquement sur les quelques 12 mètres de la route.
Cet argent est versé par l'entreprise minière SOMIKA et la commune annexe sur les 15 % de la redevance minière versée à la commune annexe par l'entreprise de l'Indien Chetan accusée d'être responsable du ramollissement du sol ayant débouché sur la coupure de la route.
Cette procédure s'était présenter comme un manque de transparence et une ruse savamment orchestrés par le gouvernement provincial du Haut-Katanga qui épargne ses 25% de la redevance minière perçu et ne veut nullement pas toucher à la taxe voirie et sur le concentré que paie les miniers et veut asphyxier la commune dont la présence n'apparaîssait nullement sur le panneau.
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