Djugu : Calvaire pour plus de six milles déplacés du secteur de walendu tatsi, dont des femmes enceintes (société civile)

 




Par Jonathan Basimaki depuis Bunia



                 

Plus de six milles personnes déplacées vivant dans des sites des fortunes dans plusieurs villages du secteur de walendu tatsi en territoire de djugu dans la province de l'ituri au Nord-est vivent sans assistance humanitaire et sanitaire depuis 2017. Les femmes enceintes et des petits enfants sont les plus affectés par la situation a alerté la société civile locale.            

La structure citoyenne révèle que ces déplacés qui occupent des villages pauvres du secteur de walendu tatsi  manquent des vivres et des habitations confortables.  

Au site de dhadha récemment secoué par les violences meurtrières 18 femmes enceintes nécessitent des suivis en santé, même chose au village Minju où près d'une trentaine d'autres ont besoin de soin sanitaire.               

M. Désiré Magunga a déploré le comportement des autorités sanitaires de la zone de santé de Nizi qui a visiblement abandonné la population de cette région. 

"Ces déplacés doivent être assisté au même titre que les autres déplacés,ils ya des femmes enceintes qui sont prêtes à encoucher,... nous ne savons pas ce que fait la zone de santé de Nizi car depuis 2017,il n'y a pas de vaccin ni l'approvisionnement en eau potable" a déclaré Désiré Magunga à Dynamik Infos.                      

La population du secteur de walendu tatsi réclame le retour de l'administration de la Zone de santé de Lita à Lita délocalisée à Bawhere en chefferie de bahema nord et son équipement par les autorités compétentes.    

Une autre demande au sein de la population est aussi l'équipement du centre de santé de kparnganza pour sauvé les malades dont le cas nécessite une urgence.         

Sur le plan économique, la société civile du secteur de walendu tatsi souhaite une réouverture sécurisé de la route de desserte agricole reliant le centre commercial de katoto à un autre centre commercial de Largu devenue aujourd'hui moin fréquentée à cause de l'insécurité dans la région. 

M. Désiré Magunga préconise des dispositions communes des communautés locales pour une sécurité garantie sur cette route qui sert à l'évacuation des produits champêtres vers la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'ituri.                         

Les activités économiques tournent en renlatie dans cette région depuis quelques semaines après plusieurs attaques des miliciens de la codeco sur des civils et des commerçants qui fréquentent cette route.

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