Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Le parti pour l'unité et la sauvegarde de l'intégrité du Congo a affichait le jeudi 13-10 sa position pour la seconde fois enfin d'obtenir du président de la République la levée immédiate de l'état de siège en vigueur dans l'ituri et le Nord Kivu depuis mai 2021.
Les dirigeants de Pusic disent ne pas être convaincu par les résultats obtenus avec ce régime militaire. Il demande au chef de l'état de s'investir personnellement enfin d'instruire le nouveau chef d'état major général des FARDC à pousser les miliciens résistants au désarmement et à adhérer vite aux processus de PDDRC-S.
Dans un document ouvert avec copie pour la présidence publié à Bunia, le Pusic relève la poursuite de massacre des civils, la circulation libre des miliciens avec leurs armes à l'intérieur des territoires, extension de champ d'attaque des rebelles ADF vers l'ituri, un retard dans l'intervention des forces gouvernementales, multiplication des barrières de péage des taxes illégales et le non démantèlement des bastions anarchiques des rebelles ADF au sud du territoire d'irumu.
En attendant, le parti politique Pusic a invité le gouverneur militaire à remplir sans complaisance sa mission et à ne pas se laisser distraire par un cessez-le-feu unilatéral signé par certains miliciens mais aussi suspendre toutes les barrières de péage des taxes illégales.
Le président national de Pusic a épinglé dans la foulée les dérapages de certaines communautés qui entretiennent des querelles inutiles.
"Nous demandons aux communautés Ituriennes de consolider l'unité à travers la société civile et l'Unadi, de faire confiance aux forces de défense et de sécurité,... à la Monusco d'éviter d'organiser les dialogues intracommunautaires pour ne pas tomber dans l'erreur du passé, d'être église au milieu du village et d'appuyer les forces armées congolaises pour désarmé les forces négatives" a déclaré Robert Pimbu à Dynamik Infos.
La province de l'ituri est sous l'état de siège depuis mai 2021, bien que son résultat divise l'opinion mais la circulation quasi impossible sur certains axes ont été rétabli notamment entre Bunia Mahagi sur une centaine des kilomètres.
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