RDC : Félix Tshisekedi grand gagnant de la présidentielle prochaine (sondage Target)

Par Jules Mbuyu

En République Démocratique du Congo, si l'élection présidentielle est organisée maintenant, Félix Tshisekedi (31%=, actuel président de la République va s'offrir un second mandat. C'est ce qu'indique le sondage de Target rendu public ce vendredi 10 juin.

Selon la même source, le candidat de l'union sacrée sera suivi de Fayulu (14%), Katumbi (13%), Kabila (10%), Bemba (5%), Kamerhe (4%), Matata (3%), Muzito (2%) et Kabund (1%).

Ces résultats ont été réalisé par Target du 25 avril au 13 mai 2022 auprès d'un échantillon représentatif de 2.000 personnes dans les 26 chefs-lieux des provinces de la RDC. La question posée aux personnes sondées était la suivante : "Si les élections présidentielles étaient le dimanche prochain, pour quel candidat voteriez-vous ?"

Ainsi donc, avec ce sondage, les alliances doivent se nouer pour espérer voir Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis le 10 janvier 2019, n'est pas gagné la présidentielle prochaine.

Réconciliation de Kabila-Katumbi : stratégie électorale ?

Leur rivalité a été l’un des marqueurs des dernières années de la présidence de Joseph Kabila (2001-2019). Dimanche 22 mai à Lubumbashi, alors que se referment des assises de la réconciliation au Katanga, Joseph Kabila et Moïse Katumbi se serrent la main. À l'issue de la messe et devant les objectifs, l'ancien chef de l'État et son riche opposant sont tout sourire.
Les assises organisées par l’Église se voulaient "apolitiques", mais la séquence est révélatrice du climat qui règne déjà à 18 mois de la prochaine élection présidentielle.

Quelques jours après, les jeunes de Ensemble pour la République et ceux du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) jouent un match de gala à l'occasion de l'anniversaire des jumeaux Kabila et Jaynet.

Les avertis en voit un signe annonçant une alliance plus politique, qu'une simple réconciliation, afin de reconquérir le pouvoir cédé à Félix Tshisekedi en 2019, par Joseph Kabila.