Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
C'est une grande avancée réalisée par le Gouvernement militaire de convaincre les groupes armés a abandonné les armes et adhéré au processus de paix. Lors d'une cérémonie de présentation de la feuille de route du dialogue tenu à Nyakunde (centre situé à 50 Km au Sud de Bunia) en avril dernier, et qui a réuni principalement les fils et fils de la communauté Bira, la milice Forces Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC) a dévoilé son cahier des charges devant le gouverneur militaire de l'Ituri.
Les recommandations s'articulent autour de l'amnistie à leurs, la libération sans condition des autres, la cessation des poursuites de leurs membres sous prétexte de chasse à l'homme au nom de l'appartenance à la milice FPIC, l'ouverture du couloir sécurisé entre la ville de Bunia et le centre de Sota sans le moindre incident d'une attaque probable de la milice voisine Zaïre.
"La force patriotique et intégrationniste du Congo n'hésitera de riposter si le dernier accord est violé" a précisé Songambele Malayi son porte-parole.
Dans sa réponse, le gouverneur militaire de l'Ituri a commencé par salué la décision de cette milice. Il a clairement montré la voie pour permettre à cette milice d'atteindre le bon port, en commençant par quitter la brousse, puis déposer les armes, avant la participation au dialogue de paix et écouter la voix du Chef de l'Etat.
Le lieutenant général Luboya Nkashama a expliqué aux délégués de la FPIC que le gouvernement est prêt à les recevoir pour déposer les armes mais, cela n'explique pas que l'armée est incompétente pour en finir car, elle dispose de tous les moyens nécessaires pour faire face aux groupes armés.
"Nous pouvons activés nos forces, notre arsenal et des hélicoptères dans l'espace, mais vous êtes des enfants de la RDC, déposer les armes" insiste le Gouverneur militaire de l'Ituri.
La milice des Forces Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC) connu sous le nom de "Chini ya Kilima" dans la région est née il y a à peine deux ans. Elle est la principale milice qui a ravagé le Sud du territoire d'Irumu. Les grandes victimes sont les éleveurs qui ont été systématiquement pillés à plusieurs reprises.
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