Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Une centaine d'élèves de l'Institut Maendeleo du quartier Ndiba Kodhu et ceux de l'Institut Agneau de Dieu, accompagnés de leurs encadreurs ont visité le vendredi 29 avril dernier, les orphelins de l'orphelinat de Saint Nicolas de Fataki déménagé à Bunia.
A leur passage, ces écoliers ont apporté des vivres à ces vulnérables tout en assurant leurs profondes préoccupations à leurs sujets lors d'un culte de circonstance organisé dans la cours de l'établissement scolaire.
"Nous voulons montrés à ces enfants, l'importance de l'assistance portée à ces vulnérables, surtout pour les élèves du social. Ils doivent comprendre la valeur de l'assistance sociale" a déclaré Zawadi Pachu Olivier à Dynamik Infos.
Du côté de l'Institut Agneau de Dieu, c'est le même son de cloche qui a été prononcé, surtout en ce qui concerne la gravité de la situation humanitaire dans cette maison de grâce. Les personnes de bonne volonté sont appelées à venir en aide à ses vulnérables.
Réagissant sur les propos de Jules Alingete Key, Busha Nyamutale regrette l'attitude de l'Inspecteur Chef des services de l'IGF.
"Voilà, des orphelins qui ont été obligé de fuir leurs villages et leurs parents massacrés. Ces propos de Jules Alingete nous ont choqué" a-t-il regretté.
Selon la sœur responsable de cet établissement religieux de grâce, le nombre d'enfants orphelins ne fait que croître à l'issue des attaques en territoire de Djugu et pour le moment, le nombre d'enfants orphelins est de cinquante. Parmi eux, des bébés dont les parents ont été massacré lors des attaques d'un site des déplacés de Bule situé à plus ou moins 85 Km au Nord de Bunia.
Journée de l'enseignement dans un climat d'observation
Toutes les activités ont pointé la journée nationale de l'enseignement sur la colline de Mudjipela dans la partie Nord de la ville. C'est une activité culturelle qui a réunie plusieurs centaines d'élèves et des enseignants. Les différentes pièces portées sur la considération de la vie du mariage par la femme dans son foyer. Elle vente son mari malgré la conjoncture.
"Nous avons voulu organisé cette journée pour faire revivre la culture qui ne semble pas intéressé beaucoup dans nos écoles en Ituri" a déclaré Serge Mugisa, enseignant de cette école.
La journée nationale de l'enseignement n'était pas mouvementée ce samedi 30 avril à Bunia. Sauf des manifestations isolées dans des écoles. Pour des raisons de sécurité, plusieurs écoles ont cessé de fonctionner dans les territoires de Djugu, Irumu et une partie de Mambasa et Mahagi.
Certaines d'entres elles ont été détruites par les miliciens et dans certains coins, les établissements scolaires servent des refuges aux déplacés de guerre. Hormis cette situation, les enseignants réclament l'augmentation de leurs salaires par le Gouvernement national.
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