Affaire Beya : "Nous attendons que le dossier soit envoyé devant les instances judiciaires pour qu'on soit fixé" (Patrick Kafwimbi)

Patrick Kafwimbi, vp Judps/Lubumbashi


Par Jules Mbuyu


François Beya, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, est toujours détenu dans un local de l’Agence nationale de renseignement (ANR) à Kinshasa. Selon la présidence congolaise, il est arrêté suite aux « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ». Mais la présidence a d’ores et déjà annoncé que Jean-Claude Bukasa, l’un de ses assistants, va assumer l’intérim. Contrairement à François Beya, il n’est pas issu de l’ancien régime de Joseph Kabila, mais fait partie des hommes de confiance du président.

Contacté à ce sujet, le vice-président de la Ligue des jeunes de l'UDPS fédération de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga attend que cette affaire soit fixée devant les instances judiciaires.

"Il n'y a pas encore eu de confirmation par rapport à cette situation. Nous avons simplement suivi la communication de la présidence de la République confirmant l'arrestation du conseiller spécial en matière de sécurité du Chef de l'Etat pour certains soupçons. Il est actuellement entrain d'être entendu au niveau de l'Agence Nationale de Renseignement. Dire qu'il y a eu coup d'Etat ou coup d'Etat manqué, jusque-là il n'y a rien d'officiel. Nous attendons que le dossier soit transmis aux instances judiciaires dans un parquet ou à l'Auditorat militaire, cela que dans une audience publique que nous aurons beaucoup d'éléments' a-t-il dit.


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Pour rappel, dans une communication officielle diffusée tard dans la soirée du mardi 08 février dernier sur la chaîne Nationale (RTNC), le porte-parole du Président de la République le Professeur Tharcisse-Henry Kasongo Mwema Yamba Yamba avait éclairé l'opinion publique sur l'interpellation de François Beya, conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité. Pour lui, la situation sécuritaire est sous contrôle.

"François Beya est poursuivi pour des activités portant atteinte à la sécurité du pays. Il y a des indices sérieux de culpabilité" a dit le porte-parole du président de la République. Il ne faut pas prêter foi aux différentes rumeurs qui foisonnent dans les réseaux sociaux et les médias. Les personnes qui voudraient en profiter pour attiser la haine tribale ou régionale devront répondre de leurs actes".


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