Ituri : "Nous attendons du gouverneur militaire une ouverture rapide des routes dans le territoire de Djugu pour faciliter l'acheminement des vivres aux déplacés"(député Raymond Tchedya)

 




Par Jonathan Basimaki depuis Bunia



Le député national élu de Djugu et fils du terroir en mission avec la délégation du ministère national de la défense à Bunia s'est dit bouleversé par les conditions dans lesquelles vivent actuellement ses frères  déplacés dans le Camp de Rhoo sans une assistance quelconque.

L'élu national n'a pas voulu trop commenté sur les conditions dans lesquelles l'aide pourrait être ramené mais il a immédiatement orienté la responsabilité au gouverneur militaire de la province de l'Ituri

"Les enfants mangent des nourritures à base du sol et ça, nous n'allons pas supporter, que le gouverneur militaire de la province de l'Ituri face de son mieux pour l'ouverture de la route Bunia-Largu pour permettre aux humanitaires d'acheminer urgemment les vivres à nos enfants qui n'ont rien en manger maintenant" a-t-il déclaré à Dynamik Infos.



Les forces armées Ougandaises, un soutien inconditionnel pour mettre un terme aux activismes des groupes armés


Le député national et fils du territoire de Djugu qui accompagnait le ministre national de la dernière en Ituri pour la signature d'un accord entre les deux pays sur la mutualisation des forces pour permettre à l'armée Ougandaise Updf et l'armée Congolaise Fardc de travailler dans une parfaite collaboration pour mettre un terme aux massacres dans la région surtout que les rebelles ADF, ennemis de Kampala semblent infiltrés profondément certains groupes armés de l'Ituri comme Codeco.

"Nous sommes d'accord pour l'arrivée des troupes Ougandaises en Ituri pour mettre en déroute ces miliciens, car nous sommes convaincus qu'il ya des ADF parmi les Codeco et nous demandons à notre population de soutenir la mutualisation des forces entre la RDC et L'OUGANDA, une décision du Chef de l'État, Félix Tshisekedi pour mettre un terme à ces violences" a ajouté cet élu national.

Pour l'instant, une intervention des humanitaires se fait toujours attendre pour plus des cent mille personnes déplacées vivant dans des camps des fortunes en territoire de Djugu et Irumu.

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