Ituri : Le séjour du Chef d'état major général des fardc en ituri est un espoir pour la population en souffrance depuis bientôt quatre ans

Par Jonathan Basimaki depuis Bunia

Le Chef d'état major général de Fardc est arrivé à bunia, chef lieu de la province de l'ituri depuis le dimanche 31 octobre 2021.

Selon le porte-parole de l'armée dans la région de l'Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, le patron des forces armées gouvernementales est en mission d'inspection des troupes et les motivés.

Dans la communauté et la classe politique de l'Ituri, l'arrivée du Chef d'état major général de l'armée à Bunia dans la province de l'Ituri est un espoir pour la population de la région qui fait face à l'insécurité depuis bientôt quatre ans.

Le cas de l'acteur politique et cadre de la jeunesse de l'Union des patriotes congolais Baraka Busha Victoire qui salut la présence en Ituri du chef d'état major général de  Fardc.

"Nous sommes ravis de joie lorsque nous avons attendu qu'il est déjà avec nous à bunia,la population attend beaucoup de lui sur le plan sécuritaire. La population n'a pas besoin des autres choses sauf la sécurité. Depuis la semaine dernière, des attaques se sont multipliées d'une manière vertigineuse dans cette région, nous pensons que le chef d'état major général de l'armée est un espoir pour des milliers des déplacés dans la région de djugu, irumu et mambasa" a-t-il déclarà Dynamik Infos.

Un autre qui a salué la présence du général Mbala Munsensa en Ituri est le député provincial élu de la ville de Bunia, Jean Bosco Asamba.

"La population attend beaucoup de lui notamment la redéfinition de la coordination et les opérations des fardc sur terrain, prendre en charge les militaires, la clarification sur le commandement de l'ituri et nord kivu et que l'armée soit toujours à l'offensive que d'être à la défensive" a-t-il dit à Dynamik Infos.

Dans la région de l'Ituri, l'état de siège a été prorogé pour la onzième fois par les députés nationaux malgré les contestations des élus de l'ituri et du nord kivu, mais les violences meurtrières ses poursuivent sur terrain à djugu, plus d'une trentaine des civils ont été tués par les miliciens codeco à l'interval d'une semaine.