Bunia : Les communautés locales respectent les deux jours de deuil proclamé par leur coordination provinciale
Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Durant deux jours, la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri a porté l'image d'une ville fantôme suite à l'inactivité sur appel de l'Union des associations culturelles pour le développement de l'Ituri. À la base, les meurtres des centaines des personnes depuis la proclamation de l'état de siège en Ituri et Nord-Kivu.
Boutiques et magasins des commerçants de la communauté Hema et autres tribus sont restés fermes deux jours durant. Les stations de carburant n'ont pas fonctionner dans tous les respects de l'unadi, la plate-forme de l'organisation des communautés de la province de l'Ituri.
Conséquence, le prix du carburant a pris l'ascenseur chez les détaillants.
Violences grimpent, l'armée se justifie
Lors de la douxième prorogation de l'état de siège dans les deux provinces malgré l'interpellation des députés nationaux, le mal n'a pas été écarté de la population. Des dizaines d'attaques meurtrières ont été enregistrés dans la région de l'Ituri notamment au village Chabusiku à l'Ouest de la ville de Bunia où les hommes armés identifiés aux miliciens de la FPIC ont massacré plus d'une vingtaine des civils innocents.
La pannique est perceptible dans la zone,la journée du vendredi 19-11-2021,un mouvement important des civils dont des femmes et des enfants ont fuient du village shari à cause de la présence des miliciens des la fpic sur les situées en face du lieu, mais le chef local de la place a confirmé que le calme était revenu peut après que les assaillants ne soient délogés par les forces gouvernementales.
De la pannique à la peur et pour le désespoir, la population attend beaucoup de l'armée, cette dernière semble se dédouaner de toute façon. Selon le bilan récent, les forces gouvernementales Congolaises affirment avoir arrêté plus où moin 700 miliciens issues des groupes différents dont le groupe d'autodéfense Zaïre souvent attribué à la communauté hema, victime de massacre depuis 2017.
Un bilan moins commenté dans tous les camps et la population attend un résultat, celui d'une action farouche des forces armées congolaises sous le commandement du président Félix tchisekedi pour l'éradication totale des tous les groupes armés malgré leurs appartenances pour la paix.
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