RDC : Voici la dernière déclaration de Moise Katumbi avant de quitter l'Union sacrée de la nation

 



Par Jules Mbuyu


Moïse Katumbi a adressé ce mercredi 20 octobre 2021, une lettre de trois pages au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, quelques jours après l'enterinement de Denis Kadima par l'Assemblée nationale que dirige Christophe Mbosso Nkodia, comme président de la commission électorale nationale indépendante (Ceni).

"....En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas à la recherche des postes. Par contre, nous demeurons soucieux de préserver les valeurs de la République au rang desquelles figure le consensus qui demeure le ferment de la cohésion nationale. Nous vous demandons également d'imposer aux responsables de l'Union Sacrée le respect des textes afin de ne pas y laisser prospérer les anti-valeurs, notamment la corruption, le débauchage, l'achat des consciences, contre lesquelles vous avez engagé une lutte sans merci" dit-il.

Et de poursuivre :

"Il vous revient donc aujourd'hui de nous rassurer ainsi que le peuple congolais de votre volonté de mettre en oeuvre les engagements que vous avez pris en nous appelant tous à bâtir avec vous l'Union Sacrée pour la Nation. Des millions de Congolais espèrent que vous serez au rendez-vous de l'histoire".


Moïse Katumbi et Kyungu wa Kumwanza reçus par Félix Tshisekedi pour des consultations


Ce jour-là soit le 7 novembre 2020, le président congolais Félix Tshisekedi poursuivait ses consultations à Kinshasa pour sortir de la crise avec son partenaire de coalition, le FCC pro-Kabila. 

Dans la soirée du samedi, le chef de l’État rencontre Moïse Katumbi, opposant et ex-gouverneur du Katanga. Il sera reçu ensemble qu'Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’UNAFEC et président du conseil d’administration de la société de chemin de fer (SNCC).

Pour l'ancien gouverneur du Katanga et richissime homme d'affaires Congolais : il est venu pour écouter, pour trouver les voies et moyens de sauver ensemble le Congo, car « le pays est en détresse ». 

Pour le chef de l’État congolais, sa coalition avec son prédécesseur battait de l’aile : il n’arrive pas à gouverner.

Avec ses 68 députés, Moïse Katumbi est devenu un allié important.

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