Lubumbashi : "Une année après le viol collectif des femmes à la prison de Kasapa, les besoins pour une bonne justice demeurent" (Me Timothée Mbuya)
Par Dynamik Infos com
Dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 20 septembre, l'Ong Justicia Asbl, une organisation de promotion et de protection de droits humains du droit humanitaire et de développement ayant son siège en RDC a salué les initiatives du gouvernement provincial du Haut-Katanga et des partenaires humanitaires qui s'investissent pour soulager la souffrance des femmes victimes de viol survenu à la prison centrale de la Kasapa en date du 20 septembre 2020.
Par ailleurs, cette organisation non gouvernementale de défense des droits humains estime que les besoins pour une bonne justice pour les victimes demeurent a indiqué Le Timothée Mbuya, coordonnateur de Justicia Asbl.
Pour rappel, du 20 au 22 septembre 2020, une tentative d'évasion de la prison centrale de la Kasapa avait été signalé entrainant au passage des dégâts humains et matériels importants notamment des morts parmi les détenus, le viol des plus des dizaines de femmes pensionnaires de cette institution pénitentiaire et l'incendie des plusieurs locaux servant des dortoirs et des bureaux administratifs.
Pendant trois jours donc la prison centrale de la Kasapa a été totalement sous contrôle de détenus en insurrection empêchant ainsi l'aide médicale et alimentaire être accordé en temps opportun aux personnes nécessiteuses.
"Le parquet de grande instance de Lubumbashi a pour sa part à ouvert des poursuite sous le dossier inscrit sous RMP 13231/PR025/1/KOL. C'est-à-dire à ce titre que Justitia Asbl étant une organisation très impliqué dans la lutte contre l'impunité des auteurs des violences sexuelles s'est vu dans l'obligation de mobiliser le fond via l'organisation font des femmes congolaises FCC en sigle pour accompagner les villes sur le plan psychologique social et médical démarche ayant été sanctionné par la remise des produits pharmaceutiques et au très bien pour améliorer leurs conditions de vie en prison du moins pour ceux qui sont encore" a ajouté Me Mbuya.
Le gouvernement provincial du Haut-Katanga et l'administration de la prison ont mise en place un dispositif permettant d'éloigner de la prison les détenus dangereux et capable de reproduire les scènes désolants du 20 au 22 septembre 2020 mais également fournit les élémentaires : produits médicaux et autres biens de première nécessité pour éviter une grande crise humanitaire qui se serait produit à la prison à la suite et ses actes barbares.
"Une année après le déroulement de ces faits, Justicia Asbl constate que les besoins pour une bonne justice pour les victimes demeurent, car sur le plan judiciaire, en dehors des auditions sommaires fait par le parquet de grande instance de Lubumbashi, aucune confrontation entre des victimes et les supposes violeur ms n'a été organisé si bien que l'affaire n'a jamais été transmise en fixation devant une juridiction de poursuite. Le parquet semble n'avoir pas eu la volonté de mener des investigations pour éclairer l'opinion sur les circonstances, les raisons ainsi que les acteurs de ses actes. Sur le plan infrastructurel, les bâtiments qui ont été incendié n'ont toujours pas été réhabilité. Sous l'initiative personnelle de l'administration de la prison et des prisonniers, les petits travaux ont été menées sur certains locaux notamment le bloc féminin pour être utilisé sur le plan de la capacité d'accueil. La prison de la Kasapa a une population carcérale estimé à près de 1900 détenus dont plusieurs seraient en situation de détention irrégulière découlant des difficultés de reconstituer les dossiers administratifs détruit lors de l'incendie des bureaux" s'inquiète Me Mbuya.
de ce qui précède Justicia Asbl recommande:
- Au gouvernement de la RDC de ménager aucun effort pour que les conditions des prisons soient amélioré éventuellement envisager la construction d'une nouvelle prison centrale répondant aux normes internationales en mettant des moyens conséquent à la justice pour que les réponses conséquentes soit accordé à toutes les victimes de viol collectif. De mettre sur pied un programme urgent de réhabilitation de la prison de la Kasapacm et au besoin construire une autre prison en plus sécurisé. De travailler pour lesm désengorgement de la prison en contribuant à la reconstitution des dossiers physiques des détenus. De soutenir le parquet près le tribunal de grande instance de Lubumbashi avec des moyens conséquents pour lui permettre de clôturer les auditions et transmettre l'affaire en fixation afin que les victimes reçoivent justice.
-Aux partenaires internationaux et nationaux de la RDC, de poursuivre leur appui au gouvernement congolais pour la lutte contre l'impunité des auteurs des violences sexuelles. D'aider le gouvernement congolais à mettre en place un programme d'humanisation des conditions carcérales basées sur une administration moderne des prisons.
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