RDC: "Soyez rassurer (J. Kabila) que les 338 élus ainsi que les sénateurs membres du FCC sont acquis à la cause très noble que votre excellence défend"
Par Jules Mbuyu
Les députés nationaux et sénateurs membres du regroupement politique Front Commun pour le Congo (FCC) ont réitéré leur soutien indéfectible à leur autorité morale, l'ancien président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange. Ils l'ont dit ce jeudi 29 octobre 2020 à l'issue de leur rencontre avec ce dernier au Parc de la Vallée de Kingakati à Kinshasa.
"Nous, députés nationaux et sénateurs membres du FCC, saisissons cette opportunité que nous offre la présente rencontre du Parc de la Vallée de Kingakati pour réitérer à vous, notre autorité morale, Kabila Kabange Joseph notre soutien, fidélité et attachement indéfectible en ce moment crucial de l'histoire de notre cher pays, la RDC. Nous prions autorité morale de compter sur notre attachement aux idéaux prônés par le FCC pour le bien-être du peuple Congolais et la sauvegarde de la paix, de l'unité nationale et l'intégrité territoriale" ont-ils dit dans un communiqué final.
Et d'ajouter:
"Soyez rassurer que les 338 élus ainsi que les sénateurs membres du FCC sont acquis à la cause très noble que votre excellence défend face au climat politique actuel, nous sommes sereins et déterminés à rester unis au sein de notre famille politique entant que FCC".
Pour rappel, le vendredi 23 octobre dernier, Félix Tshisekedi avait annoncé au cours de son adresse à la nation, qu'il va entamer des consultations de la classe sociale et politique congolaise, en vue de créer une nouvelle dynamique, qui l'accompagnera pour le reste de son mandat. Une annonce qui est intervenue trois jours après la prestation de serment controversée des trois juges qu'il avait nommé à la cour constitutionnelle. Un acte qui a aggravé une crise latente qui existait déjà avec le Front Commun pour le Congo (FCC), la famille politique de son prédécesseur, Joseph Kabila Kabange.
Le FCC avait accusé le président Tshisekedi d'avoir violé intentionnellement la Constitution et opéré un passage en force.
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