RDC/Justice : Le procès 100 jours est politique (Vital Kamerhe)

VK lors du procès 100 jours


Par Jules Mbuyu

Après cinq audiences dans l'affaire du procès 100 jours impliquant les prévenus Vital Kamerhe, Jeannot Muhima et Sammih Jamal, le Tribunal de Grande Instance Kinshasa/Gombe a renvoyé l'affaire au 20 juin 2020 pour le verdict final. Un moment de beaucoup d'émotions pour les prévenus et leurs familles.


Lors de cette cinquième audience, Vital Kamerhe, qui a clamé son innocence, a demandé son acquittement pur et simple. Pour le directeur de cabinet du chef de l'État, aucune preuve de culpabilité lui impliquant n'a été présenté au tribunal.

"Je ne suis pas surpris, je ne suis pas choqué. Le matin, j'e disais à ma femme que la messe est dite. Vous allez entendre là-bas 20 ans, 30 ans,...mais préparez psychologiquement et moralement les enfants. Mais, etant qu'homme d'État, j'accepte ce qui va être dit. La vraie justice viendra de Dieu" a dit le Directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.

"J'ai toujours agit au nom du président de la République" a-t-il rappelé.

Kamerhe a par la suite indiqué que ce procès était politique, s'exprimant en 4 langues nationales. "Iyi ni mambo ya inchi" (traduit en Français : il s'agit d'une affaire d'État). À lui d'ajouter : "c'est pas Kamerhe qui est touché mais c'est le Chef de l'État"

Les deux autres prévenus à savoir Muhima et Jamal ont plaidé non coupable et demander leur acquittement.

Pour rappel, la cinquième audience était consacrée à la plaidoirie et au requisitoire du ministère public.

Pour rappel, Vital Kamerhe, Sammih Jamal et Jeannot Muhima sont poursuivit entrr-autres pour détournement présumé des deniers publics, corruption et blanchissement des capitaux.

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