Par Dynamik Infos.com
La ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga traverse une période sombre marquée par une insécurité galopante qui inquiète de plus en plus la population.
Dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 septembre, une nouvelle attaque à main armée a été enregistrée dans le quartier Bel-Air Mazout, où des bandits lourdement armés ont fait irruption dans une parcelle après avoir forcé la barrière.
"Ils ont tiré au moins 15 coups de feu avant de prendre la fuite", témoigne un habitant, encore sous le choc.
La Police nationale congolaise et les Forces armées de la RDC (FARDC) sont intervenues, mais trop tard, selon plusieurs sources locales.
Cet incident n’est pas un cas isolé. Des quartiers comme Kasapa, Kamisepe, Kamatete et CRAA sont devenus des zones rouges, livrées à des bandes armées qui opèrent en toute impunité, semant terreur et désolation chaque nuit.
"Nous vivons l’enfer. Dès 20h, personne n’ose sortir. C’est comme un couvre-feu imposé par les criminels", se plaint un résident du quartier Kasapa.
Face à cette recrudescence de la criminalité, la population appelle à la restauration urgente de l’autorité de l’État.
"À quand une véritable riposte sécuritaire ? À quand la paix dans nos quartiers ?", s’interroge un habitant Kamisepe.
Le silence ou la lenteur des autorités commence à créer un sentiment de désespoir et de colère. Des voix s’élèvent pour exiger un renforcement de la présence policière, des patrouilles nocturnes régulières, et surtout des sanctions exemplaires contre les complices éventuels au sein des services de l’ordre.
Lubumbashi attend des actes concrets, avant qu’il ne soit trop tard.