Par Dynamik Infos.com
Le Cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, à travers son groupe thématique "Gouvernance sécuritaire et Paix", a tiré la sonnette d’alarme ce samedi 13 septembre 2025 sur la détérioration de la situation sécuritaire au centre-ville de Lubumbashi.
Dans un communiqué signé par Bertin Tshoz, team leader provincial et directeur régional de l’Observatoire de sécurité, la société civile dénonce la présence accrue de bandes criminelles organisées, issues en grande partie des enfants de la rue devenus adultes.
Des ex-enfants de la rue devenus criminels organisés
Selon les données de 2017, la ville de Lubumbashi comptait environ 4 200 enfants en situation de rue, dont 60 % avaient moins de 15 ans.
Huit ans plus tard, ces jeunes, aujourd’hui âgés de plus de 26 ans, continuent de vivre dans la rue et sont désormais impliqués dans des actes de criminalité organisée.
"Ces jeunes, autrefois enfants de la rue, sont devenus des adultes organisés en bandes criminelles, semant la terreur dans plusieurs artères du centre-ville", a déclaré Bertin Tshoz.
Des zones urbaines sous contrôle des criminels
Les zones les plus touchées incluent les avenues Mobutu, Kasaï prolongée, Lumumba (en face de la DGDA), Moero Tembo jusqu’à Lomami, ainsi que Sendwe entre Muero et Camp Vangu.
Ces endroits sont devenus des foyers de criminalité, où les citoyens sont régulièrement victimes d’extorsion et de violences.
"Un article peut vous être proposé à 3 000 FC et, dès que vous donnez l'argent, il vous sera imposé d'ajouter plus de 2 000 FC sous menace de violence", a-t-il expliqué.
L’État pointé du doigt pour son inaction
La société civile critique l’inaction des autorités locales, soulignant que ces bandes opèrent souvent à proximité d’institutions publiques telles que la place de la Poste, le Palais de justice, la place 24/24H et le Commissariat provincial.
"L'État lui-même se montre incapable de les déloger de leurs quartiers généraux, situés à côté des institutions publiques", a déploré Bertin Tshoz.
Appel à la vigilance et à l’action
Face à cette situation, la société civile appelle les citoyens à éviter ces zones à haut risque et exhorte les autorités à mettre en place des mesures concrètes pour restaurer la sécurité.
Les zones les plus touchées incluent les avenues Mobutu, Kasaï prolongée, Lumumba (en face de la DGDA), Moero Tembo jusqu’à Lomami, ainsi que Sendwe entre Muero et Camp Vangu.
Ces endroits sont devenus des foyers de criminalité, où les citoyens sont régulièrement victimes d’extorsion et de violences.
"Un article peut vous être proposé à 3 000 FC et, dès que vous donnez l'argent, il vous sera imposé d'ajouter plus de 2 000 FC sous menace de violence", a-t-il expliqué.
L’État pointé du doigt pour son inaction
La société civile critique l’inaction des autorités locales, soulignant que ces bandes opèrent souvent à proximité d’institutions publiques telles que la place de la Poste, le Palais de justice, la place 24/24H et le Commissariat provincial.
"L'État lui-même se montre incapable de les déloger de leurs quartiers généraux, situés à côté des institutions publiques", a déploré Bertin Tshoz.
Appel à la vigilance et à l’action
Face à cette situation, la société civile appelle les citoyens à éviter ces zones à haut risque et exhorte les autorités à mettre en place des mesures concrètes pour restaurer la sécurité.
"Une ville devenue de plus en plus criminogène avec un nombre extraordinaire de délinquants organisés en bandes criminelles", a conclu Bertin Tshoz.
Cette alerte intervient dans un contexte où, malgré des efforts ponctuels des forces de l'ordre, la criminalité urbaine à Lubumbashi reste une préoccupation majeure pour les habitants et les acteurs de la société civile.