Par Dynamik Infos.com
La mairie de la ville cuprifère est le théâtre ce jeudi 17 juillet 2025, d’un procès hors du commun : celui d’Alain, surnommé “Action”, ancien commissaire adjoint de la Police nationale congolaise affecté autrefois à Idjofa. Aujourd’hui poursuivi pour une série d’actes criminels d’une extrême gravité, il comparaît dans un procès public très attendu par l’opinion locale.
Un parcours sombre
Celui qui avait pour mission de protéger la population est désormais accusé d’avoir participé à des actes criminels qui ont déstabilisé la sécurité à Lubumbashi, notamment :
1. Braquage meurtrier à Soficom (quartier Njanja) : un policier escorteur y a perdu la vie.
2. Assassinats ciblés dont celui de l’opérateur économique Tshimbulu Tshiende.
3. Série d’attaques coordonnées le 17 avril 2024, ciblant :
- une résidence de ressortissants indiens (av. Biayi),
- l’école Âge d’Or,
- le centre commercial Kin Center, où deux cambistes ont été tués.
4. Vague de braquages entre avril et juin 2025 :
- 16 avril : avenue Kasaï,
- 13 juin : attaque à Tesol (Kasapa),
- 21 juin : vol de véhicule et meurtre de Fabrice Lukoko,
- 25 juin : tentative d’attaque avortée sur l’avenue M’Siri.
5. Affrontement armé avec la police le 25 juin, blessant un agent.
6. Tentative de braquage du 1er juillet 2025, ciblant Patient Kayembe.
Un procès sous haute tension
Face à la gravité des charges, le procès est suivi de près par la population et les autorités. La foule venue nombreuse attend que justice soit faite, d’autant plus que plusieurs victimes directes ou indirectes sont présentes.
Ce procès marque un tournant dans la lutte contre l’insécurité urbaine à Lubumbashi, et illustre les défis auxquels font face les institutions pour assainir les rangs des forces de l’ordre.
L’audience se poursuit dans un climat tendu mais déterminé à rétablir la vérité.
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