RDC : Libération de JC Muselwa Ndala après six mois de détention à la Prison de Kasapa

 





Par Dynamik Infos.com 






Ce jeudi 5 juin 2025, Jean-Claude Muselwa Ndala, cadre du parti d’opposition Ensemble pour la République, a recouvré la liberté après avoir passé plus de six mois en détention. 

Arrêté en décembre 2024 à Lubumbashi lors d’une manifestation marquant l’anniversaire de son parti, il a été successivement détenu pendant 16 jours dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR), 6 jours au Parquet, puis transféré à la prison centrale de Kasapa où il a été incarcéré pendant six mois.

À sa sortie de prison, JC Muselwa a exprimé sa gratitude envers le président national de son parti, Moïse Katumbi Chapwe, ainsi qu’au sénateur Salomon Idi Kalonda et à tous ceux qui l’ont soutenu durant cette période difficile.

Les motifs exacts de son arrestation n'ont pas été officiellement communiqués. Cependant, son parti dénonce une répression politique visant à museler l'opposition.

Par ailleurs, un autre cadre du parti Ensemble pour la République, John Mbangu Kayombo, demeure en détention. Il a été arrêté le 15 janvier 2025 à Lubumbashi, devant les locaux de la télévision HK6, peu après sa participation à une émission politique. 

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux le montrent ligoté et assis par terre, entouré d'individus se présentant comme des agents des services de sécurité.

L'organisation de défense des droits de l'homme Justicia Asbl a qualifié cette arrestation de "dérive totalitaire de trop", dénonçant l'usage de méthodes barbares par les services de sécurité pour réprimer les opposants politiques en raison de leurs opinions.

Le parti Ensemble pour la République continue de dénoncer ces arrestations arbitraires et appelle à la libération immédiate de tous ses membres détenus, soulignant une aggravation de l'intolérance politique en République démocratique du Congo.

La libération de JC Muselwa Ndala intervient dans un contexte où les organisations de la société civile et les partis d'opposition multiplient les appels au respect des droits fondamentaux et à la fin des persécutions politiques.

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