Accord de pai. RDC–Rwanda : Moïse Katumbi sort de son silence

 

Par Dynamik Infos.com 

Dans une déclaration forte publiée ce dimanche 29 juin 2025 sur son compte X, Moïse Katumbi, président du parti d’opposition Ensemble pour la République, a salué la signature de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, intervenu à Washington sous la médiation de Donald Trump.

"Je salue le président Donald Trump dont les efforts de médiation ont permis la signature, à Washington, de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda. Cet accord ouvre enfin une lueur d’espoir pour l’Est de notre pays, longtemps meurtri", a déclaré l’ancien gouverneur du Katanga.

Dialogue, justice et fin des violences

Katumbi a réaffirmé que la paix durable ne pouvait être atteinte que par des voies pacifiques, loin des armes et de la répression. Il a insisté sur l’importance du dialogue, de la justice et de la bonne gouvernance comme piliers d’une réconciliation véritable.

"Depuis des années, nous ne cessons d’affirmer que la paix véritable ne se construit ni avec les armes ni dans la violence, mais par le dialogue, la justice et la bonne gouvernance", a-t-il rappelé.

Un appel contre les dérives autoritaires

Dans un ton plus critique, Katumbi a dénoncé l’instrumentalisation du conflit de l’Est par les autorités congolaises actuelles, accusées de réprimer les libertés publiques et de museler l’opposition. Il espère que la paix actée à Washington servira également de tournant démocratique en RDC.

"Cette guerre a trop servi de prétexte au régime pour museler l’opinion, persécuter les journalistes, l’opposition, et procéder à des arrestations arbitraires", a-t-il déploré.

Cap sur la réconciliation et les priorités sociales

Moïse Katumbi a appelé à un dialogue national inclusif, notamment dans le cadre de la CENCO-ECC, pour redonner la parole au peuple et poser les bases d’une vraie réconciliation. Il exhorte le pouvoir à recentrer ses efforts sur les besoins fondamentaux de la population.

"Désormais, il n’y a plus d’excuses pour ne pas répondre aux besoins fondamentaux de la population congolaise : emplois, sécurité alimentaire, santé, éducation, eau et électricité, routes… Aux Congolais de se parler, de se réconcilier", a-t-il conclu.