Par Jonathan Basimaki à Bunia
Lors d'une conférence scientifique tenue à l'Université CEPROMAD de Bunia, le professeur NDUDANGA KAVARIOS a mobilisé les congolais à faire front contre l'invasion Rwandaise. Il s'agit selon lui, d'une preuve de la solidarité nationale que chaque congolais doit émettre dans son quotidien.
Devant les étudiants le jeudi 30 janvier, il y avait deux orateurs, dont le professeur Patrick TCHOMBE de l'Université de Bunia qui a clarifié l'auditoire sur le mandat, la mission et le rôle de la Monusco qui représente l'ONU dans cette crise et le second orateur le professeur KAVARIOS a décrypté la question de la territorialité dans le contexte actuel.
Cette activité organisée dans la journée et recommandée par la ministre de l'ESU, pour réveiller la conscience des étudiants Congolais, était "dédiée au soutien au commandant suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et à la solidarité nationale contre cette invasion rwandaise".
Durant plus de deux heures, le débat houlé a tourné sur les possibilités de la RDC à répliquer contre l'agresseur Rwandais vu que la ville de Goma est en danger.
"Les voies diplomatiques sont déjà engagées par la RDC, la diplomatie est la meilleure des pistes pour gagner cette guerre" rassure ce scientifique.
Les préoccupations autour de la réaction du gouvernement congolais face à cette agression du Rwanda a eu sa réponse avec le professeur NDUDANGA KAVARIOS qui a martelé sur le patriotisme estimant que le pays agresseur cherche à dominer.
"Souvenez vous, à une année donnée en Ituri, les agresseurs disaient : le pays vous appartient, les ordres viennent de nous,... chaque congolais doit savoir que la guerre est dans le secteur de la communication et du patriotisme, un congolais qui encourage les rebelles même par la voie des réseaux sociaux n'est pas patriote" a-t-il précisé.
Depuis la perturbation de l'équilibre sécuritaire dans la province voisine du Nord-kivu, l'Ituri vit aussi dans les doutes. Le reveil du patriotisme pour ne pas trahir son peuple reste la seule arme efficace pense ces scientifiques.
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