Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Le PDDRC-S en action dans la province de l'Ituri depuis l'année derniere est buté aux difficultés liées aux finances et à la securité pour bien mener ses activités sur le terrain.
Le programme a déjà récolté au moins 108 armes et plus de 2300 munitions de guerre des mains de 174 ex-combattants.
Lors d'un café de presse, l'équipe de PDDRC-S coordination provinciale de l'Ituri a présenté ses realisations sur le terrain, le coordonnateur adjoint du programme confirme que les 174 miliciens désarmés au site pilote de Diango à près de 10 Km à l'Ouest de Bunia ont intégré leur communauté soit à Bunia, Hala, Kisangani, Gety,...et d'autres ont décidé de rejoindre le programme RAD (Réservistes Armés de Défense) operationnel au site de Diango.
"174 est un chiffre minime pour l'instant, alors qu'en Ituri, nous pouvons avoir plus de 20.000 combattants,... espérons que l'année prochaine, on aura plus que ça" a commenté Flory KITOKO, coordonnateur adjoint du PDDRC-S.
Le coordonnateur adjoint du PDDRC-S a soulevé quelques difficultés pour le programme notamment, le manque des moyens financiers qui permettraient aux équipes d'être mobile pour aller rencontrer les miliciens sur le terrain, un souhait qu'ils manifestent déjà et l'autre probleme reste la persistance de l'insécurité à l'intérieur de la province, ce qui empêche les groupes armés d'être flexibles pour remettre les armes.
Il a rappellé que si la paix est imposée dans la region, cette crise securitaire et le désarmement pourrait évoluer plus rapidement.
L'Ituri fragilisé par la crise securitaire depuis plus de 5 ans, regorge plusieurs groupes armés dont la codeco (avec plusieurs fractions), la milice de l'autodéfense et ses alliés, les miliciens FRPIC dit Chini ya Kilima, le FRPI, les miliciens de Chini ya Tuna, les miliciens mai-mai et ses supplétifs sans oublier les rebelles ougandais de l'ADF/Nalu, ce qui nécessite l'accélération du programme PDDRC-S par le gouvernement.
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