Haut-Katanga : La société civile alerte les autorités sur la montée en puissance de l'insécurité en cette fin d'année

 




Par Dynamik Infos.com





La Gouvernance sécuritaire et Paix du Cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, au Sud-Est de la République Démocratique du Congo (RDC), alerte les autorités provinciales sur la montée en flèche de l'insécurité, en ce mois de décembre.

C'est ce qu'indique un communiqué de presse signé lundi, par Bertin Tshoz, Team Leader de la thématique Gouvernance sécuritaire et Paix de la société civile du Haut-Katanga.

"Tenant en compte des indicateurs du monitoring sécuritaire, après analyse il se peut que pour ce mois de décembre 2024,  il aurait une montée de l'insécurité de plus de 20% des cas du mois de novembre qui est le mois le plus criminogène, si rien ne fait dans nos villes" dit-il.

Parmi les éléments qui peuvent déclencher la montée en flèche de l'insécurité dans le Haut-Katanga, Bertin Tshoz cite notamment : l'insuffisance des moyens de la mobilité de la police.

"Les éléments qui serviront de déclanchement d'insécurité sont : l'l'insuffisance des moyens de la mobilité de la PNC, l'insuffisance des éléments de la PNC, l'accroissement spectaculaire des délinquants dans nos grandes artères, une vie sociale qui se dégrade du jour au jour, un manque d'encadrement des creuseurs artisanaux en cette période pluvieuse, une présence des hommes en armes qui se mêlent dans les actes des vols, l'inaccessibilité dans la plupart des quartiers, La multiplication des staffs de la drogue, le manque d'emploi des jeunes et d'investissement" ajoute-t-il.

Par ailleurs, la Gouvernance sécuritaire et Paix de la société civile du Haut-Katanga recommande à la population du Haut katanga de fournir des efforts pour rester unies et organiser dans leurs quartiers et blocs. 

"Avoir un numéro des CCO et pour un où plusieurs officiers de la police que vous faites confiance. Informez en cas d'urgence les services des renseignements pour tout cas suspect" conclu Bertin Tshoz.

Face à la recrudescence de l'insécurité à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, l'église catholique fustige la façon dont "les autorités provinciales minimisent la gravité des faits". 

Abbé Yvon Kilongo, curé de la Cathédrale Saints Pierre et Paul l'a dit mercredi lors d'une messe de requiem d'un chrétien catholique tué par balle. 

Pour lui, "les congolais en général sont convaincus que c'est ni la constitution, ni l'opposition, ni l'église catholique et autres confessions, moins encore les étrangers qui empêchent les autorités d'assurer la sécurité des populations". Ce prélat appelle la justice à réprimer les actes de banditisme.

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