Par Jules Mbuyu
Les récents massacres survenus à Kilwa, dans le territoire de Pweto, dans la province du Haut Katanga, ont profondément choqué et bouleversé la jeunesse katangaise. La violence et les pertes tragiques que ces événements ont engendrées ont laissé une communauté en deuil, et la quête de justice est devenue une priorité pour les jeunes leaders Katangais.
La jeunesse katangaise, représentée par son président national Ir Franck Kabund a Kabund, a exprimé sa profonde inquiétude face aux tueries qui ont eu lieu à Kilwa le jeudi 15 août dernier.
Ces tueries, qui se sont déroulées dans une communauté paisible du Haut Katanga, a laissé plusieurs familles endeuillées et a plongé la province dans un deuil collectif. Leurs condoléances vont directement aux familles des victimes et à la jeunesse katangaise dans son ensemble.
La jeunesse Katangaise exhorte les autorités sécuritaires, notamment l'ANR, la DMIAP, la police et l'armée, à agir de manière urgente.
Une mission mixte doit être mise en place pour établir la vérité sur ces massacres. Il est essentiel de comprendre les circonstances exactes qui ont conduit à cet acte tragique et de traduire en justice les responsables.
Au-delà du deuil, la jeunesse Katangaise demande des réponses claires et précises. Les massacres ont touché des citoyens paisibles, adeptes d'une secte ou d'une croyance religieuse, qui menaient des activités pacifiques.
Ces croyants ont malheureusement été abattus par des éléments des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo). Cet acte de violence, particulièrement choquant, soulève des questions quant aux circonstances exactes et aux motivations qui ont conduit à une telle attaque.
La jeunesse katangaise demande instamment à toutes les instances de protection des droits de l'homme, tant sur le plan national qu'international, de s'impliquer dans cette affaire. Il est impératif que justice soit rendue à ces victimes innocentes. La communauté demande qu'un procès populaire et équitable soit organisé, afin que les droits des victimes soient rétablis et que les coupables soient traduits en justice.
L'Exigence d'une Intervention au Plus Haut Niveau de l'État
Face à l'ampleur de cette tragédie, la jeunesse Katangaise en appelle au ministère national de l'Intérieur ainsi qu'au Président de la République. Ils réclament que ces plus hautes autorités se saisissent de ce dossier et veillent à ce que la lumière soit faite sur ces événements.
Loin d'être une simple requête, cet appel est un cri du cœur : la communauté katangaise et le peuple congolais dans son ensemble exigent la transparence et la justice.
Sans cela, la jeunesse katangaise prévient qu'elle prendra elle-même des mesures pour protéger sa communauté et s'assurer que justice soit rendue. Ce sentiment de responsabilité collective montre à quel point la situation est devenue critique et combien la communauté est déterminée à ne pas laisser cette tragédie impunie.
Les tueries de Kilwa ont laissé une profonde cicatrice dans la communauté Katangaise. La jeunesse de cette région, en deuil mais déterminée, demande non seulement des réponses mais également une justice véritable.
Leur appel aux autorités congolaises et aux organisations de défense des droits de l'homme est clair : il est temps de faire la lumière sur ces événements et de punir les coupables. Le futur de la communauté katangaise dépend de la manière dont cette tragédie sera traitée, et la jeunesse est prête à jouer un rôle actif dans ce processus.
"Nous demandons la vérité, la justice et la fin de l'impunité" a conclu Ir Franck Kabund a Kabund.
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