Lubumbashi : La CDHD outille les OSC, mouvements citoyens et médias sur la corruption dans le secteur extractif

 





Par Jules Mbuyu 




Du mardi 30 au 31 juillet 2024, les responsables des organisations de la société civile, les journalistes et militants des mouvements citoyens participent à un café citoyen, qui débouchera à la proposition d'un plan stratégique de lutte contre la corruption dans la province du Haut-Katanga.

Organisées par le Centre de Droit de l'Homme et Démocratie (CDHD) sous  financement de GIZ, ces assises entrent dans le cadre du projet "Accompagnement des OSC, mouvements citoyens et médias dans la lutte contre la corruption dans la perception des Impôts, Droits, Taxes et Redevances du secteur minier dans le Haut-Katanga et le Lualaba.

Parmi les types de corruption qui existent dans le secteur Minier figurent :

"C'est notamment les Pots-de-vin, blanchiment des capitaux, enrichissement illicite, conflit d'intérêt (trafic d'influence), fraude, l'extension, le détournement, le favoritisme, la capture d'État, le népotisme, la concussion" dit-il.

Après une analyse minutieuse du Rapport de l'ITIE 2020-2021, les participants ont recommandé à cette institution  de donner plus d'explications sur les différents écarts constatés entre les déclarations des Entreprises et celles des régies. Et à la Cour des comptes d'intensifier le contrôle contre les délinquants financiers.

La République démocratique du Congo (RDC) se trouve confrontée à un phénomène qui lui empêche de mobiliser des recettes de manière normale. Il s’agit de fraude minière, par exemple. Parlant de cette fraude, il est question d’une infraction minière réprimée par le législateur congolais. 

En plus, elle vise, dans sa finalité, à l’aide des artifices, à procurer un avantage illicite à une tierce personne (personne physique ou morale). D’où nous la rattachons à une infraction assimilée à la corruption surtout que la Banque Mondiale la considère aussi comme une forme de corruption.

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