Par Jonathan Basimaki à Bunia
Des milliers d'enfants continunt à servir dans des mines et dans différents groupes armés locaux ainsi que dans le secteur de la prostitution clandestine en province de l'Ituri au Nord-Est de la République Démocratique du Congo. Le phénomène a pris de l'ampleur depuis l'an 2017 avec la dégradation du climat sécuritaire.
Le constant est d'un activiste des droits de l'enfant en Ituri David Ramazani à l'occasion de la journée internationale de travail de l'enfant célébrée chaque 12 juin dans le monde.
Dans un échange exclusif à Dynamik Infos, il relève la situation des milliers d'enfants qui sont employés aujourd'hui dans des mines d'or notamment vers les zones autours de Mungwalu en territoire de Djugu et dans le territoire de Mambasa où le deuxième fait c'est aussi le développement de la prostitution des enfants filles de moins de 18 ans bien qu'une statistique n'a pas encore été réalisée.
L'autre plus complexe violation des droits de l'enfant c'est aussi l'enrôlement des enfants par les groupes armés locaux qui "les utilisent pour diverses voies notamment pour le transport, le renseignement et autres faits" précise cet activiste des droits de l'enfant.
Ce dernier estime que les solutions viendront de toutes les parties concernées pour épargner les enfants de ce travail considéré condamnable et qui déstabilise leurs parcours scolaires.
Selon l'organisation internationale du travail, les enfants sont employés quotidiennement dans le travail condamnable dans de nombreux pays et dont certains sont assujettis à des activités intrinsèquement condamnables allant dans la forme de l'esclavage, servitude pour dette, l'enrôlement dans les forces négatives et dans la prostitution ou la pornographie.
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