Par Jonathan Basimaki à Bunia
Le chef du secteur de Walendu Tatsi dans le peuplé territoire de Dgugu au nord-est de la RDC a tenu à répliqué aux accusations formulées par une frange des personnalités qui affichent l'identité des notables par une réponse claire et franche en attendant la décision du gouverneur militaire devant qui le dossier est désormais déposé.
Lors d'une sortie médiatique en ville de Bunia le samedi 06avril, le respectueux chef du du secteur de Walendu Tatsi et dignitaire d'État a qualifié cette démarche de ces notables de tentative à la déstabilisation totale de cette entité qui a beaucoup des défis à relever notamment sur le plan sécuritaire et éducatif.
Selon le chef du secteur, les vingt-sept signataires qui conspirent en qualité des notables n'ont pas cette valeur et font une chose qu'on qualifierait des graves vue la logique dans laquelle fonctionne cette entité, il promet poursuivre certains de ces signataires à la justice.
"Les signataires sont soit des agriculteurs, des taximans,...j'espère que cette action a l'objectif de tromper nos populations mais avec des faibles moyens de bord, nous arrivons à payer les frais académiques de dizaines d'étudiants ressortissants de notre entité et si ces notables continuent, nous pouvons aussi décliner complètement certaines responsabilités de notre secteur allant jusqu'à couper ces paiements dans des universités de la place".
Selon le chef Joël Mande Lonema, le vrai problème du secteur de Tatsi, c'est aussi la scolarisation des enfants et son administration cherche à résoudre cette difficulté par l'implantation des écoles dans tous les groupements dont certains en manquent.
Le dignitaire d'État et chef du secteur de Walendu Tatsi décline visiblement cette accusation qui pèse sur sa personne au sujet de son absence très prolongé dans son entité qui est plus justifiable par l'insécurité grandissante au chef lieu à Masumbuko depuis près de trois ans.
"Mon secrétaire administratif était fusillé à bout portant chez lui,...condoléances à cette famille qui souffre aujourd'hui et comment revenir dans cette condition, plusieurs chefs coutumiers qui vivent à Bunia sont dans cette même réalité,... nous sommes toujours sur le terrain régulièrement pour des questions sécuritaires, même, le jour de l'incident de Tali, on était dans la région avec le chef de chefferie de bahema-nord pour la cause de la paix" a-t-il poursuivit.
Le chef du secteur de Walendu Tatsi a clairement reconnu que le secteur est en état de l'insécurité, raison pour laquelle, la production financière reste trop faible pour amorcer suffisamment des projets de développement locale afin de permettre aux villages de connaître une révolution agricole et générale.
Il a afin reconnu la compétence de gouverneur militaire à trancher dans cette affaire voyant ses compétences administratives en matière car même l'accusation sur le détournement de l'argent d'une société d'extraction minière n'a pas un fondement. Il n'y a des preuves dans cette affaire dans notre entité. Le dignitaire d'État et chef du secteur de walendu Tatsi dans le territoire de Dgugu a appelé sa population au calme en attendant la décision de l'autorité provinciale.
Commentaires
Enregistrer un commentaire