Par Dynamik Infos.com
La RDC a vibré au rythme des élections couplées aux présidentielles, législatives nationales et provinciales. Ces élections ont été organisées le 20 décembre 2023.
A Lubumbashi, le Réseau Sud Congo a évalué le 29 mars dernier, l'organisation desdites élections de manière générale. Pour y arriver, ce réseau a réunit quelques candidats déchus, quelques témoins et quelques observateurs dans la salle Nyota ya Asubuyi de la maison Safina.
L'organisateur a fait savoir que l'objectif de cette matinée d'échanges entre ces parties prenantes était de recueillir des informations sur les forces, les faiblesses du scrutin passé en vue d'améliorer les prochaines élections.
Cette matinée a été qui véritable cadre d'échange a permis aux uns et autres de s'exprimer librement pour s'auto-évaluer et s'auto-critiquer.
Grâce aux échanges, les candidats déchus ont bénéficié de l'expérience des uns contre les autres afin de tirer de leçon et mettre en place des stratégies pour les élections à venir.
Les observateurs et les témoins ont quand à eux évoqué les multiples difficultés rencontrées sur le terrain le jour des élections.
Au-delà des nombreuses failles évoquées lors de ces élections, les participants ont loué la détermination de la Ceni d'organiser les élections dans le délai. Mais aussi ils ont reconnu la volonté manifeste de la population de participer activement aux élections.
Après cette évaluation, d'autres activités sont projetées dans l'avenir.
C'est ce que pense M. Fred Malu membre du réseau sud Congo qui organisé cette activité.
Cet acteur de la société civile qui lui-même était sur le terrain lors des élections passées, indique qu'il ya eu des irrégularités à tous les niveaux.
"Les témoins n'ont pas été formés suffisamment. De plus, ils n'ont pas été bien traités par les candidats vu que les élections ont pris une longue durée » précise-t-il. Du côté des candidats, ajoute cet acteur de la société civile, ils ont montré une grande faiblesse en ce qui concerne l'appropriation des machines à voter. La non maîtrise de la loi électorale et le manque des moyens financiers pour battre campagne ont émaillé ces élections", conclu-t-il.
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