Ituri : Les miliciens de codeco rappelés à l'ordre et au respect de l'engagement de la cessation des violences meurtrières

 




Par Jonathan Basimaki à Bunia





Depuis près de trois semaines, les attaques isolées des membres de la milice codeco sont fréquemment enregistrées dans la région du territoire de Djugu. Malgré le passage du ministre de la défense, la vie paisible est loin de refaire surface pense l'acteur politique Bahigwa ROMÉO.

Selon ce cadre au sein de la jeunesse active du parti politique UPC de Thomas LUBANGA, les miliciens de la coopérative pour le développement du Congo ont démontré une mauvaise fois en intensifiant des attaques dans la région ciblant parfois des agriculteurs, voyageurs, commerçants, orpailleurs et autres. Il s'agit selon lui d'une mauvaise fois de leur part face à la volonté du gouvernement congolais d'encadrer ces groupes armés par une voie pacifique et de négociation.

"Malgré cette lune de miel entre codeco et gouvernement congolais pour qu'ils reviennent à la raison, ces génocidaires poursuivent toujours leurs acted sauvages, ils continuent de tuer les innoncents, détruire des champs, kidnapper des civils notamment dans la chefferie de Bahema-Nord et le secteur de banyali-kilo. Pourquoi le vice-ministre de la défense n'a pas pu dénicher leur hypocrisie depuis 2021?"sinterroge-t-il.

L'acteur politique Roméo BAHIGWA exprime surtout ses regrets au sujet de l'évolution des choses qu'il juge anormale surtout que, tous les groupes armés sont signataires de trois accords qu'ils n'ont jamais respecter. Tout en s'interrogeant sur les planifications de cette milice dans les prochains jours.

"Nous sommes de plus à plus préoccupés par la possibilité d'une sorte d'attaque coordonnée par cette milice dans la contrée, à l'image des djihadistes dans le monde" s'inquiète-t-il.

Djugu, un territoire le plus peuplé de l'Ituri, le plus grand et plus riche compte à ces jours plus d'un million d'habitants souffre depuis fin 2018 à cause de l'activisme des groupes armés locaux dont la codeco.

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