Djugu : En secteur Tatsi, des notables locaux désavouent le chef Mandé Lonema Joël pour incompétence

 




Par Jonathan Basimaki à bunia.





Les notables locaux du secteur de Walendu Tatsi, territoire de Djugu n'ont pas baisser les bras et réclament encore une suspension de leur chef coutumier Joël Mandé Lonema qu'ils ont ensuite désavoué pour incompétence et mauvaise gestion de leur entité coutumière.

Dans une lettre de trois pages adressée au gouverneur militaire de l'Ituri, 27 notables de Tatsi dénoncent le dérapage terrible de leur chef de collectivité et lui colle  une dizaine des griefs notamment son absence prolongér à la chefferie pendant plus de trois ans, faible implication dans la recherche de la paix, le non-fonctionnement de son bureau, faible collaboration avec les services de sécurité, dilapidation des recettes du secteur au point que même les agents de son bureau sont impayés, refus de tenir des réunions administratives, sécuritaires et des contrôles financiers et le détournement de près de 20.000$ donnés par la société UMOJA-GOLD ITURI.   

En conséquence, les notables ont décidé de le désavouer et pensent qu'il n'a pas cette qualité de diriger correctement ce secteur coutumier à dater de ce jour. Ainsi, ls réclament sa suspension pure et simple par le gouverneur militaire de l'Ituri puis qu'un autre fils du milieu soit nommé à sa place pour un intérim de trois mois dans l'immédiat.

"En attendant une suite favorable et immédiate, reconnaissant les conjonctures du milieu, nous considérons que le secteur Tatsi est en insécurité,... Pour garantir sa stabilité, nous vous demandons de nommer quelqu'un du milieu compétent, intelligent qui sait lire et écrire pour une période de transition de trois mois dans l'immédiat" poursuit la lettre.

Vaste et stratégique, le secteur de Walendu Tatsi partage ses limites avec la chefferie de Bahema-Nord, Bahema Banywagi, Bahema Baguru et le secteur Walendu de Djatsi dans le territoire de Djugu d'où sa stabilité sécuritaire pourrait apporter une paix dans la région estime de nombreux activistes locaux  de droits humains.

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