Ituri : L'État de siège est-il devenu dénonciateur au moment de crise sécuritaire? (Tribune 3 de Roméo Bahigwa)

 







Par Dynamik Infos.com





L'acteur politique membre du parti union des patriotes congolais multiplie des analyses alors que les attaques meurtrières de la milice codeco s'enchaînent dans la région de Djugu.

Roméo Bahigwa s'interroge notamment sur la responsabilité du gouvernement de l'État de siège censé mettre un terme à ces violences d'après sa mission lui confier par le président de la République.

"Aujourd'hui, l'État de siège agit comme la société civile pour dénoncer des bavures des groupes armés sans qu'ils ne reçoivent une frappe correctionnelle ?,...on ne peut pas préparer l'omelette sans casser le dur d'œuf" a-t-il commenté.

Selon ce natif du territoire de Djugu, l'arrivée du gouvernement militaire a constitué un espoir pour une sécurité du plus bas peuple, mais aujourd'hui, cet espoir s'évapore graduellement à cause de son inefficacité dans des opérations lors des attaques massives et meurtrières.

"C'est vous qui criez toujours que les accords sont violés par les miliciens, comment les mêmes miliciens qui n'ont jamais subis des véritables frappes peuvent-ils respectés ces accords" s'est-il étonné.

Cet acteur politique de l'UPC de Thomas Lubanga condamne avec dernière énergie le récent massacre des civils par codeco en territoire de Djugu en rappelant que ce régime spécial avait pour mission, d'éradiquer les forces négatives dont la codeco en détectant des flatteurs.

Cet acteur politique regrette des attaques de ces derniers temps qui ciblent des civils innocents.

"La codeco s'en fou du professionnalisme, maitrise son entourage et ses bénéfices lors des violences dans un coin mal contrôlé par les forces de d'ordre, le cas du centre de Drodro".

Selon Roméo Bahigwa, l'État de siège a été décrété  pour sauver la population de la province de l'Ituri au Nord-Est de la RDC par le gouvernement de la République Démocratique du Congo et pour ne pas non plus  supporter la présence des vrais criminels en cravate au centre ville de Bunia.

Il estime que cette fois, toutes les organisations non gouvernementales internationales comme la sadec, l'Onu, l'Europe et d'autres qui sont derrières la vérité semblent oublier leurs rôles dans la protection des victimes des atrocités des groupes armés en Ituri.

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