Djugu : Deux chefs coutumiers sous le verrou des critiques par des notables locaux pour mauvaise gestion

 




Par Jonathan Basimaki depuis Bunia





Des critiques vont dans tous les sens à l'endroit du chef du secteur de Walendu Tatsi et le chef de chefferie de Bahema-Nord ce dernier temps de la part des notables locaux pour mauvaise gestion de l'administration coutumière dans leurs entités respectives en territoire de Djugu.

Le chef Pilo Mulindro Willy de Bahema-Nord et Joël Mande du secteur de Walendu Tatsi gèrent en catastrophe pour la destinée heureuse de ces entités estime l'un des notables Lendu Tatsi Désiré Mbutchu qui sollicite de l'autorité militaire à la tête de la province de l'Ituri leur suspension momentanée pour une durée de six mois.

"Les deux chefs marchent physiquement ensemble mais ne fournissent aucun effort pour la pacification de la région,... Ils ne sont jamais parvenus à réunir les leaders communautaires même pas les leaders des groupes armés opérant dans la zone pour des dialogues de paix voulut par les autorités de la province, conséquence, les conflit s'accentuent entre les deux entités au point que la circulation reste coupée entre la région de Katoto et Largu maintenant" a lancé ce notable et activiste des droits de l'homme.

Désiré Mbutchu appelle la communauté de Bahema-Nord et du secteur de Walendu Tatsi à pérenniser la paix pour faire en sorte que les miliciens codeco et mouvement d'autodéfense actifs dans ces deux entités à se rencontrer pour la paix comme la communauté de Walendu Djatsi où le chef coutumier Gudza Justin s'est personnellement investi pour pacifier la région.

Des notables locaux ont plusieurs fois reprochés à ces deux dirigeants coutumiers le sous développement dans lequel nage leurs populations, le manque de vision pour le développement de leurs entités et leurs absences prolongées au chef-lieu de leurs entités coutumières respectives.

Depuis la reprise des hostilités vers fin 2017, la chefferie de Bahema-Nord et du secteur de Walendu Tatsi sont misérables à cause de l'insécurité qui balaye la région.

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