Lualaba : Pollution atmosphérique à Manomapia, l'IPDHOR alerte sur plus de 100 cas des personnes hospitalisées à Fungurume
Par Dynamik Infos.com
Sur son compte X (twitter), l'organisation non gouvernementale de développement Initiative pour la protection des droits de l'homme et la réinsertion sociale (IPDHOR, ASBL) a alerté les autorités congolaises sur plus de 100 cas des personnes hospitalisées dû à la mauvaise respiration, crampe d'yeux et la gorge sèche provoqués par la pollution atmosphérique dans le Bloc Manomapia à Fungurume.
Les organisations non gouvernementales de développement dont ADID , IPDHOR, la Presse et d'autres activites des droits humains ne cessent d'alerter la communauté tant nationale qu'internationale sur la dégradation des conditions des vies de la population riveraine de l'usine 30k érigée par l'entreprise chinoise Tenke Fungurume Mining, située derrière le Bloc Manomapia dans la commune urbanorurale de Fungurume.
Le cas récent est l'alerte formulé(e) par l'IPDHOR, qui signale qu'il existerait plus de 100 personnes hospitalisées. Ces personnes présentent plusieurs symptômes provoqués par la dégradation de l'environnement à Manomapia : "*De payer le prix de cette pollution atmosphérique, plus de 100 cas hospitalisés dû à la mauvaise respiration, crame d'yeux et la gorge sèche*" . Précise le tweet de l'IPDHOR consulté par dynamik infos.
Une opinion qui corrobore avec une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux démontrant plusieurs cas des personnes malades dans les lits d'hôpitaux.
Outre l'IPDHOR, l'ONG ADID est le tout premier organisme de défense des droits humains à dénoncer ces différents cas liés à la pollution atmosphérique et, dont son coordonnateur fait l'objet de poursuites judiciaires. Et , Le seul péché qu'il a commis c'est d'avoir alerté l'opinion sur la dégradation de l'environnement à Manomapia.
Par ailleurs, il convient de noter que suite à ces cas de dénonciation de la pollution environnementale dans cette partie de Fungurume, les autorités nationales, provinciales, communales, les experts, les professeurs d'université (UNILU , UNIKOL), etc... s'étaient rendues il y a quelques semaines dans le site de 30K pour palper du doigt la réalité sur terrain ainsi que, prélever les échantillons, enfin d'établir une lumière sur cette problématique.
Pour l'heure, il convient de signaler que seule la délocalisation d'une bonne partie des habitants environnants l'usine 30K reste la condition Sine quoi none devant épargner les populations à ces risques qui mettraient leurs vies en danger.
Dossier à suivre....
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