Par Dynamik Infos.com
Jean Pierre MUTEBA, MWIKA TSHISWAKA Mimie, SAFI KAYUNGO Thérèse, NGUBE-NGUBE Apollinaire, James KIMBAYU, Simon KALENGA KALONJI, MADI KALENGA, Armand KITENGO, De la paix NKULU, NGOY ont été arrêté ce lundi 05 février 2024 et conduits immédiatement au cachot du Parquet de Grande Instance de Lubumbashi.
Selon plusieurs sources de la société civile, des agents identifiés comme ceux du Parquet de Grande Instance de Lubumbashi se sont introduits au siège du cadre de concertation de la société civile située sur l’avenue Kasavubu numéro 435 dans la ville de Lubumbashi pour arrêter toute personne qui s'y trouver notamment celles citées ci-haut alors qu’elles vaquaient librement à leurs opérations.
Dans un communiqué rendu public ce même lundi 05 février 2024, les membres du réseau de protection des défenseurs des droits humains, Groupe Ukingo wa watetezi, (GRUWA), désapprouvent l’arrestation arbitraire et la détention illégale au cachot du Parquet de Grande Instance de Lubumbashi de ces ctivistes des droits de l’homme.
"Ce nième acte est la conséquence de plusieurs tentatives de déguerpissement des acteurs de la société civile dans cet immeuble par un quidam qui prétend en être le propriétaire alors que l’immeuble se trouve dans le patrimoine de l’Etat congolais qui, d’ailleurs, l’avait cédé en bonne et due forme au cadre de concertation de la société civile du Katanga avant le démembrement" écrivent-ils.
Me David Ilunga Sheria, acteur de la société civile du Haut-Katanga "pour un conflit immobilier qui oppose l’Etat congolais à un congolais qui réclame la propriété du siège du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, les activistes des droits de l’homme ne peuvent aucunement en payer le prix".
Et d'ajouter :
"Ce climat malsain dénote d’une mauvaise collaboration qui existe entre la société civile et les autorités judiciaires pourtant sensées développer des mécanismes de collaboration sur différents plans au regard des problèmes sécuritaires et sanitaires que connait la Province du Haut-Katanga".
Face à cette situation, les ONGDH recommandent :
Au Gouverneur de la Province du Haut-Katanga :
- De veiller à la sécurité et la protection des activistes des droits de l’homme dans sa
province conformément à la loi portant protection et responsabilité des défenseurs des droits de l’homme
- De fixer l’opinion sur le statut de l’immeuble qui fait l’objet de conflit pour faire cesser toutes les formes de menaces à l’encontre des acteurs de la société civile du Haut-Katanga
Au Procureur Général près la Cour d’Appel du Haut-Katanga
- D’ordonner la libération de tous les activistes et ce sans aucune condition
- De sanctionner tous les agents qui se sont investie dans cette forfaiture qui ternie l’image de la justice congolaise
Aux Activistes des droits de l’homme
- De se mobiliser comme un seul homme pour exiger dans la non-violence la libération des activistes des droits humains détenus arbitrairement.
Les acteurs de la société civile du Haut-Katanga promettent que si rien n'est fait, ils seront dans la rue dès ce mardi 06 février, pour exiger la libération de leurs collègues.
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